Résolue à faire des économies, la LFP s'attaque au coût de l'arbitrage en Ligue 1 et en Ligue 2. Elle demande notamment à la FFF de lui apporter son aide pour réduire la facture.
L'heure est venue de se serrer la ceinture pour la LFP et pour les clubs professionnels. L'année 2024 n'a pas été bonne avec la forte baisse des droits TV pour les 5 prochaines années. En plus, il va falloir débuter le remboursement du milliard et demi d'euros apporté par le fonds d'investissement CVC. Un contexte qui pousse l'instance à faire la chasse aux économies. La marge de manœuvre de la LFP n'est pas immense. Cependant, une dépense a été pointée du doigt par les clubs professionnels lors de la dernière réunion du conseil d'administration il y a une semaine.
La LFP réclame une aide de 10 ME pour l'arbitrage
RMC Sport a révélé la nouvelle idée du football professionnel français : baisser le coût de l'arbitrage. La LFP demande à la FFF de prendre en charge une partie des dépenses liées aux arbitres professionnels. Ainsi, pour une facture totale qui s'élève à 25 millions d'euros actuellement, la Ligue réclame un rabais de 10 millions d'euros sur la note finale. Cette part serait alors payée par la 3F, laquelle gère l'arbitrage en France avec la formation et la nomination des officiels.
💶 Les clubs pros demandent de l'aide à la FFF pour digérer le coût de l'arbitrage.
— RMC Sport (@RMCsport) November 20, 2024
Dans l'optique de réaliser des économies du côté de la LFP, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 souhaitent négocier un geste sur les dépenses liées à l'arbitrage français.https://t.co/7CuUAzj6Wc
Pour justifier cette demande, les clubs avancent le fait que la FFF réalise des superbes bénéfices depuis plusieurs années. En plus, la fédération a touché 20 millions d'euros de CVC. La LFP met aussi en avant le coût croissant de l'arbitrage, notamment avec l'instauration de la VAR en Ligue 1 en 2018. Cette requête n'est pas innocente au moment où la FFF est en pleine élection présidentielle avec le duel entre le président sortant Philippe Diallo et son challenger Pierre Samsonoff.