Le co-président de l’UNFP n’a pas tardé à répondre au président niçois au sujet de l’appel à la grève prévue le 25 et 26 octobre prochain.
A la veille de la réunion du comité directeur de l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP), son co-président, Sylvain Kastendeuch, a réitéré sa détermination dans les colonnes du Journal du Dimanche. « Le préalable est qu’ils renoncent à ce projet et on discutera, on l’a toujours fait. On a toujours voté dans le sens de l’amélioration des ressources des clubs : le passage en Bourse, l’exonération de charges de 30% du salaire, la suppression du 1% formation, etc… On n’a jamais rien empêché. Pourquoi vouloir changer un système bien équilibré qui a fait ses preuves ? On a été agressé, on répond à la hauteur de l’agression, c’est tout, a déclaré l’ancien libéro du FC Metz avant de répondre à Maurice Cohen, lequel avait déclaré que ses joueurs grévistes se verraient retenir 25% de leurs salaires. Ce chiffre est ridicule. Il y a une convention collective, qui dit que lorsqu’un joueur rate une journée, il perd 1/30e de son salaire. Et 4/30es s’il ne veut pas jouer. On est loin de ces 25% qui n’ont aucun fondement juridique. Sauf si, comme on le soupçonne, les présidents comptent ne plus respecter la convention collective à l’avenir si on leur laisse tout le pouvoir. Certains d’entre eux n’ont pas peur de se mettre au-dessus des lois. »