Alors que les clubs français ont de plus en plus de mal à réaliser de jolis parcours en Coupe d’Europe, Pablo Longoria, le nouveau boss du syndicat des clubs européens, a demandé à toutes les formations de Ligue 1 de jouer le jeu à fond cette saison.
La saison passée, le bilan des clubs français en Coupes d’Europe n’avait pas été bien reluisant. Si Nantes avait fait honneur à sa participation en Europa League en chutant contre la Juventus en barrages, les autres clubs avaient tous déçu. Que ce soit l’OM (élimination en phase de groupes) ou le PSG (élimination en huitièmes de finale) en Ligue des Champions, mais aussi Rennes ou Monaco en C3 (éliminations en barrages). Un très mauvais bilan qui a plombé l’indice UEFA de la France, toujours cinquième en fin de saison, mais provisoirement sixième derrière les Pays-Bas... Et alors que la nouvelle réforme des Coupes d’Europe approche, avec quatre places en Ligue des Champions et sept clubs européens pour le cinquième pays à l’indice UEFA (contre trois places en C1 et six clubs pour le sixième), la L1 doit impérativement retrouver le Top 5 pour rester compétitif tant au niveau sportif que financier. Une volonté clairement affichée par Pablo Longoria, fraîchement élu au conseil d’administration de l'ECA
La L1, « un produit de très haute qualité »
🇫🇷 Fraichement élu au comité exécutif de l’association européenne des clubs, Longoria a insisté sur la nécessite capitale de la France de conserver son cinquième rang à l’indice UEFA pour bénéficier de plus généreuses retombées financières.https://t.co/2I9Vc2oCU4
— RMC Sport (@RMCsport) September 7, 2023
« Naturellement la nouvelle répartition est intéressante. Il y a aussi une augmentation du niveau de la solidarité dans la répartition des droits TV. Ce sont des bonnes nouvelles pour la croissance du football français. On doit tenir cette cinquième position importante pour tout ce nouveau cycle des compétitions. Je reste toujours très positif. Lors de la dernière conférence de presse avec l’OM la semaine dernière, on avait parlé de toutes les possibilités pour l’appel d’offres. On reste positif, on doit travailler tous ensemble, on doit être fort comme mouvement, comme championnat. Tous les clubs doivent travailler ensemble avec beaucoup de positivité pour chercher à augmenter la valeur du produit. Moi aussi comme président de club. En tant qu’étranger qui arrive en France, c’est un produit de très haute qualité qu’il faut valoriser et on va avoir un résultat positif parce que le niveau, la compétitivité et l’attractivité du championnat montent chaque saison », a lancé le président de l’OM, qui espère que son club fera de bonnes choses en Europa League, comme le PSG et Lens en C1, mais également Rennes, Toulouse (C3) et Lille (Conference League). L’avenir du football français en dépend en partie.