La commission de discipline de la LFP a rendu son verdict mais les révélations se poursuivent sur les incidents du match OL-OM.
Mercredi soir, Jacques Cardoze, directeur de la communication de l’Olympique de Marseille, s’est insurgé du choix de la commission de discipline de la LFP de ne pas convier le club phocéen à l’audience. Le bras droit de Pablo Longoria était scandalisé de voir que l’OL de Jean-Michel Aulas et de Vincent Ponsot pouvait se défendre sans qu’aucun contre-argument ne puisse être apporté par l’OM, victime dans cette affaire avec le jet de bouteille au visage de Dimitri Payet à la quatrième minute du match au Groupama Stadium. Dans son édition du jour, Le Progrès tente toutefois d’apporter un peu de nuance en affirmant que l’Olympique de Marseille n’a pas été blanc comme neige le 21 novembre dernier. Le quotidien rhodanien explique par exemple que des membres de la délégation marseillaise ont volontairement condamné certaines caméras des vestiaires.
Longoria accusé d'avoir mis la pression à l'arbitre
En ce qui concerne la pression mise à l’arbitre, là encore c’est Lyon qui passait pour le fautif puisque Jean-Michel Aulas a été accusé d’avoir menacé Ruddy Buquet. Mais toujours selon Le Progrès, la direction de l’Olympique de Marseille n’a pas été en reste à ce sujet. Il y est par exemple expliqué que Pablo Longoria a été le premier à arriver au PC sécurité, avant son homologue lyonnais Jean-Michel Aulas. A ce moment de la soirée, le dirigeant espagnol de l’OM aurait également mis une pression à l’arbitre ainsi qu’aux autorités pour que la rencontre soit définitivement arrêtée. De même, lorsque Ruddy Buquet a envisagé une reprise du match, Jorge Sampaoli ou encore Alvaro Gonzalez auraient été particulièrement virulents devant leur vestiaire. Autant dire que cette soirée du 21 novembre n’a pas encore livrée tous ses secrets et que les révélations pourraient continuer à pleuvoir dans les semaines à venir. D’autant que l’OM envisage fortement de faire appel de la décision de la commission de discipline de la LFP, qui a condamné l’OL à un point ferme et qui a donné le match à rejouer à Lyon.