Ce week-end, dans le cadre d'une opération menée conjointement par la Ligue de Football Professionnel et différentes associations qui luttent contre l'homophobie, les arbitres, capitaines et entraîneurs des clubs de Ligue 1 et Ligue 2 devaient arborer un brassard aux couleurs arc-en-ciel. Et cela en sachant que c'était un membre par équipe qui était censé porter ce brassard symbolique, mais important. Mais au final, certains joueurs ont porté puis retiré ce brassard, ce qui a évidemment provoqué la montée d'une théorie selon laquelle certains auraient refusé d'arborer les couleurs chères au mouvement gay.
Mais, interrogé par L'Equipe, Valentin Rongier, qui a retiré son brassard en plein match, cette décision n'avait rien d'un message d'opposition, il s'agissait juste d'un souci technique. « Il ne tenait pas bien. J’ai dû l'enlever au bout de 20 minutes mais c'était une bonne idée, comme il y a 4-5 ans quand on avait mis des lacets arc-en-ciel sur les chaussures », a confié le capitaine du FC Nantes. Un problème également rencontré par Edinson Cavani au PSG, ou lorsque Dimitri Payet a transmis son brassard lorsqu'il a été remplacé par Maxime Lopez. Pas de quoi convaincre Grégory Schneider qui voit lui dans tout cela une décision individuelle de certains capitaines : « Tiens tiens... Lutte contre l'homophobie : tous les capitaines n'ont pas porté le brassard arc-en-ciel ».