Dernier match en date à être interrompu par l'arbitre pour un chant qualifié d'homophobe, toujours le même qui vise la Ligue de Football Professionnel, Lens-Clermont a finalement pu reprendre et aller à son terme. Mais face à la recrudescence de ses arrêts, certains Ultras estiment qu'en se cachant derrière la défense des homosexuels, les autorités veulent surtout continuer à aseptiser les stades, comme cela est le cas avec les incroyables et nombreuses décisions pour interdir le déplacement des supporters. Ce mercredi, dans Le Progrès, un sociologue, spécialiste du sujet, explique que du côté des tribunes, on s'étonne de ce tout de vis aussi brutal que rapide.
« Du jour au lendemain, on impose des interruptions et on menace d’arrêter les matches, sans définition claire de ce qui est interdit, et sans dialogue préalable avec les clubs et les associations de supporteurs, alors que le recours à l’insulte est légitime pour les supporteurs ultras. De leur point de vue, on ne cherche pas à lutter contre l’homophobie, on cherche à les écarter et à les faire taire », explique, dans le quotidien régional, Nicolas Hourcade. Ce mercredi soir, la commission de discipline de la LFP va faire tomber les premières sanctions sur ces dossiers, tout cela sera étudié à la loupe.