L’attitude du club de Guingamp, qui a regretté la grève décidée par les clubs de football fin novembre, a visiblement agacé les autres équipes de Ligue 1 et Ligue 2 qui s’étonnent que le président du club breton, qui est également le gendre de Noël Le Graët, ancien maire socialiste de Guingamp, se permette ce genre de critiques. « Lors de notre assemblée générale, on a demandé s’il y avait des non, des abstentions et il n’y en a pas eu. Les clubs ont tous voté oui », fait remarquer, dans l’Equipe, Jean-Pierre Louvel, président de l’union des clubs pros, histoire de montrer que Guingamp avait voté pour ce mouvement.
Et selon le quotidien sportif, derrière cette position du président de l’En-Avant, l'UCPF pense que se cache difficilement le patron de la Fédération Française de Football, qui depuis des mois tente d’éteindre l’incendie, en vain. Noël Le Graët a organisé le rendez-vous de la semaine prochaine avec le président de la République, dont on se demande à quoi il va bien servir puisque François Hollande a déjà dit non à un changement dans le dossier de la taxe à 75%. De même, cette semaine, Le Graët a tenté de retenir, en vain, les clubs pros et la LFP lors de la réunion avec la commission mise en place par le gouvernement. Considérant que cette commission était totalement inutile et anecdotique, l’UCPF et la LFP avaient quitté la réunion dès le début, laissant le patron de la FFF bien seul. L’Equipe affirme que désormais Noël Le Graët est vu comme un sous-marin « téléguidé » par le gouvernement dans ce dossier. Les prochaines réunions entre les clubs, la LFP et la FFF s’annoncent bien sympathiques…