Roberto De Zerbi a fait une promesse ce vendredi en conférence de presse. Il était temps pour Grégory Schneider, qui enfonce l'entraineur de l'OM en le comparant à celui du PSG.
C’était attendu, après la terrible polémique créée par les propos de Pablo Longoria en Ligue 1, le soufflet est heureusement retombé et désormais tout le monde cherche à calmer le jeu à propos de l’arbitrage. Presque autant en colère que son président le week-end dernier à Auxerre, Roberto De Zerbi avait clamé qu’il ne resterait pas longtemps en France et que l’arbitrage était vraiment le problème de notre championnat, ce qui explique son désir de ne pas revenir en Ligue 1 une fois que son temps à l’OM sera fini.
De Zerbi se réveille après sept mois
🗣️ Roberto De Zerbi 🇮🇹 :
— 𝐁𝐞𝐎𝐌 (@Be_OM13) February 28, 2025
« J'ai entendu cette semaine Trump dire que la Russie n'avait pas envahi l'Ukraine, mais j'y étais et j'ai pourtant vu ce qu'il s'était vraiment passé…
C'est pareil pour l'arbitrage » pic.twitter.com/7KyM1B4IY8
Mais ce vendredi, en conférence de presse, l’entraineur italien a tout de même calmé le jeu, expliquant qu’il n’avait aucun doute sur la bonne foi des arbitres, que les erreurs pouvaient arriver et qu’il allait désormais ne plus dire un mot sur les coups de sifflets cette saison. A voir sur la durée mais cette prise de position a eu le don de bien faire rigoler Grégory Schneider. Avec sa verve habituelle, le journaliste de Libération a expliqué que l’entraineur de l’OM a tout de même mis sept mois avant de comprendre une chose que le PSG via Luis Enrique, a mis en place depuis le début.
« Que Roberto De Zerbi ait attendu le 28 février pour dire à ses joueurs de ne pas contester les décisions de l’arbitre, c’est quand même incroyable. Cela veut dire que c’était open-bar pendant sept mois. Il ne leur a pas rappelé, il leur a dit maintenant je ne parle plus de l’arbitre, ni de la Ligue. Mais il ne devrait jamais parler de l’arbitre. La réflexion de Luis Enrique à propos de l’arbitrage est de ne jamais en parler. Et en effet, il n’en parle jamais. Vous ne trouverez jamais ça chez lui », a souligné le consultant de La Chaine L’Equipe, pour qui ce serait bien que les grandes déclarations sur l’arbitrage s’arrêtent chez les dirigeants comme les entraineurs, maintenant que le mot « corruption » a été lancée et que des sanctions exemplaires ont été prononcées.