Huis-clos, diffuseur aux poches vides et sponsors apeurés, les clubs professionnels sont très touchés par la crise sanitaire, directement ou indirectement.
Les conséquences financières sont dramatiques, surtout que les nombreux prêts contractés ces derniers mois vont bien devoir être remboursés un jour. Résultat, l’avenir n’est pas réjouissant, et de nombreux propriétaires l’ont bien compris. Selon le journaliste Romain Molina, il y a bien plus de clubs en vente qu’on ne le pense en France, et la situation économique ne fait qu’amplifier ce phénomène. Pas certain qu’il y ait une solution à cela, sachant que le football n’attire pas forcément les investisseurs dans la situation actuelle.
« Aujourd'hui, la moitié des clubs pros sont sur le marché. Bordeaux, le problème, c’est que les actionnaires n'étaient pas prêts à reprendre le club comme ça, ça leur tombe dessus. Mais il n'y a aucune ligne directrice. Quand tu parles aux gens de King Street, ils n'ont aucune idée de ce qu'ils vont faire. King Street aimerait bien vendre les Girondins, mais il en demande beaucoup d'argent. Ils ont eu des approches. Mais aujourd'hui, il y a plein de clubs qui veulent vendre : Saint-Étienne et Nantes cherchent un actionnaire minoritaire, Nancy est en vente depuis des années, McCourt aimerait se séparer de l’OM… », annonce ainsi Romain Molina dans un entretien avec WebGirondins.com. Une vision des choses qui fait froid dans le dos, et qui relance forcément les éternelles rumeurs sur la vente de certains clubs qui sont des bastions du football français.