L'OM et l'OL sont deux des premiers clubs de Ligue 1 à avoir décidé de placer leur personnel, dont les joueurs, au chômage technique. L'impact sera relatif pour les footballeurs concernés.
C’est probablement une situation que jamais Steve Mandanda, Anthony Lopes et leurs coéquipiers marseillais et lyonnais ne pensaient devoir connaître. Mais voilà, compte tenu de la pause imposée par l’épidémie de coronavirus, l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais ont décidé de mettre au chômage partiel la totalité des salariés, ce qui comprend évidemment les joueurs, y compris les stars dont le salaire est colossal par rapport au personnel administratif. Cette décision n’a pas été prise de gaieté de cœur par Jacques-Henri Eyraud et Jean-Miche Aulas, mais elle permet de réduire un peu l’addition au moment où les recettes sont nulles pour l’OM et l’OL.
Dans Le Parisien, la déléguée générale du syndicat Première Ligue, qui regroupe la plupart des clubs de Ligue 1, précise la manière dont ce chômage technique impacte le salaire des joueurs. « Le joueur placé en chômage partiel reçoit une indemnité correspondant à 70 % de sa rémunération brute. Ce pourcentage correspond à environ 84 % de son salaire net. L’Etat rembourse ensuite à l’employeur la rémunération versée dans la limite de 4,5 fois le smic », précise Marie-Hélène Patry. Et le quotidien régionale de préciser qu’un footballeur qui empoche 100.000 euros par mois en temps normal aura « seulement » droit à 84.000 euros de la part de son club, sachant que le salaire moyen d’une joueur de Ligue 1 est de 40.000 euros. Bien évidemment, il y a pire situation actuellement, mais cette économie multipliée par le nombre de joueurs est un peu d'air en plus pour Marseille et Lyon.