Kezman ouvre son compteur
Il faut bien le dire, Paris n’est plus, depuis quelques saisons, un habitué du podium de la Ligue 1. Mais la victoire obtenue dimanche soir face à Nantes a le don d’enfin replacer le PSG parmi les équipes bien installées en haut du tableau, à défaut de voir trop grand pour une équipe encore en construction. Mis devant cet objectif en début de rencontre, les Parisiens ont parfaitement entamé le match, devant des Nantais motivés mais limités. Il aura tout de même fallu un petit coup de pouce de M. Ennjimi pour lancer les débats. Un penalty était accordé à Hoarau pour une très légère poussette de N’Daw, alors que le ballon était pourtant perdu pour l’attaquant parisien. Dur à avaler pour Alonzo et les Canaris, qui contestaient vivement la décision. Mateja Kezman n’en avait cure, et le Serbe ouvrait son compteur but d’un penalty en force sous la barre (1-0, 7e). Dès lors, Paris pouvait dérouler, avec notamment un Sessegnon qui se régalait au milieu de terrain. Une barre transversale de Giuly (8e), un poteau du bout du pied de Hoarau (14e), Paris passait tout près du 2-0, mais sans y arriver jusqu’à la pause, à l’approche de laquelle les débats s’équilibraient quelque peu.
L'autre visage de Nantes
En deuxième période, le redressement nantais se confirmait, mais malgré quelques tentatives lointaines et un jeu bien plus léché qu’en première période, les hommes d’Elie Baup ne parvenaient pas à prendre en défaut une défense parisienne sereine. Le rythme du match baissait grandement et Bagayoko sur un centre tendu de Guillon parvenait à devancer Traoré, mais le ballon filait à côté (65e). Les Parisiens avaient dès lors le tort de laisser le cuir à des Canaris qui ne demandaient que ça pour reprendre confiance. Les nouveaux entrants se distinguaient lorsque Bekamenga effectuait un enchaîne contrôle de la poitrine – reprise de volée de toute beauté, obligeant Landreau à capter le ballon en deux temps (88e). Cette alerte était la dernière, et les joueurs du PSG pouvaient afficher un sourire de circonstance malgré une deuxième période aussi décevante que la première fut emballante.
Guillaume Comte