Droits TV ‍: Vincent Labrune ne sera pas viré

Droits TV : Vincent Labrune ne sera pas viré

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Vivement contesté à l'extérieur de la LFP, Vincent Labrune sait que son avenir est désormais lié aux résultats de l'élection organisée le 10 septembre prochains. A priori, l'actuel patron de la Ligue peut dormir tranquille.

Le président de la Ligue de Football Professionnel le sait, sa gestion du dossier des droits de diffusion de la Ligue 1 a fait hurler pas mal de gens issus de l'extérieur, d'autant que dans le même temps, on apprenait que les conditions financières du deal avec CVC avaient été très généreuses avec lui. Alors, plusieurs personnalités sont montées au créneau pour réclamer son départ de la présidence de la LFP compte tenu du fiasco annoncé pour les 18 clubs de Ligue 1. Mais non seulement Vincent Labrune n'a pas l'intention de démissionner, mais à en croire les révélations de L'Equipe, les prochaines élections pour la présidence de la Ligue de Football Professionnels, prévues le 10 septembre prochain, vont probablement tourner au plébiscite pour l'ancien président de l'Olympique de Marseille. Et cela pour deux raisons très simples que le quotidien sportif dévoile.

Labrune favori numéro 1 à sa succession

Pour pouvoir faire acte de candidature, et partant du principe que Vincent Labrune sera candidat à sa succession, il faudra se dévoiler avant le 25 août, soit dans moins d'un mois. Et forcément, alors le timing joue clairement en faveur de l'actuel président de la LFP, sachant qu'il faudra faire campagne en très peu de temps. D'autre part, même si des présidents de Ligue 1 ont toussé en cette fin de négociation avec DAZN et Beinsports, ils font tout de même confiance à leur ancien collègue. Selon Etienne Moatti, Labrune a pris un coup au moral en raison des difficultés pour parvenir à un accord pour les droits de diffusion de la Ligue 1, mais il sait que la révolte ne gronde pas tant que cela au sein des clubs de l'élite. « Ses opposants (Jean-Mi­chel Roussier, au Havre, ou plus récemment John Textor, à Lyon), ils pèsent peu. Et les autres prési­dents, souvent ses amis, deman­dent un peu plus de comptes, mais ne semblent pas l'avoir lâ­ché. Ni lui ni son directeur géné­ral, Arnaud Rouger, en charge de l'organisation du Championnat, un professionnel respecté », précise le journaliste de L'Equipe.