Le dossier des droits TV de la Ligue 1 inquiète tout le football français, et le 5 juin prochain, lors du conseil d’administration de la LFP, cela sera le sujet numéro 1. L'écran noire menace la saison 2024-2025.
La Ligue de Football Professionnel a programmé à mercredi prochain son prochain conseil d'administration et il est évident que ce rendez-vous se déroulera dans une ambiance très tendue. Car cette fois, plus personne ne peut faire croire que les choses avancent sereinement dans l'appel d'offres des droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2 à partir de la saison prochaine et jusqu'en 2029. Canal+ refuse d'y aller, Beinsports ne veut pas du tout diffuser 100% de la Ligue 1, et les autres diffuseurs ne paraissent plus dans le coup depuis longtemps. Cependant, à en croire Le Figaro, il ne faut désormais plus jurer de rien, et notamment du retour à la table des discussions de DAZN, dont l'offre de 500 millions d'euros par saison avait été balayée, et même de Prime Vidéo.
La Ligue 1 au bord du précipice
Droits TV : Canal+ sort ses muscles et frappe fort https://t.co/ETxvgzUpHS
— Foot01.com (@Foot01_com) June 1, 2024
Dans le quotidien national, Caroline Sallé affirme que DAZN et Prime Vidéo sont susceptibles de redevenir de potentiels diffuseurs de la Ligue 1 à partir de la saison prochaine, même si cela voudra dire que le doux rêve d'une chaîne unique pour donner la Ligue 1 s'envole définitivement. En tout cas, les deux chaînes n'ont pas tout abandonné. « Faire revenir DAZN, qui a formulé une offre autour des 500millions d’euros et qui reste motivé, après avoir balayé la proposition de la plateforme de streaming ? Pas évident. Quant à Amazon, qui avait opportunément récupéré 80% des matchs du championnat moyennant la somme modique de 250 millions d’euros, il a abandonné la stratégie du volume. Le géant de l’e-commerce pourrait tout au plus récupérer un ou deux matchs événementiels », précise notre consoeur, qui n'affiche pas un optimisme démesuré. Il est vrai qu'un spécialiste des médias lui a tenu des propos terribles : « Cette histoire va se finir dans le sang. »