Nouveau venu dans le paysage des droits TV en France, Mediapro a fait une entrée fracassante en raflant une bonne partie des droits de la Ligue 1 et de la Ligue 2.
Cela débutera la saison prochaine, et les premières interrogations au sujet de la chaine qui n’est pas encore sortie de terre en France ont été balayées par son président. Jaume Roures est en effet un personnage hauts en couleurs, et il l’a démontré en France en annonçant que, si BeIN Sports et Canal+ voulaient chipoter sur les versements des dernières échéances de leur contrat en raison de la situation sanitaire actuelle, il pouvait très bien prendre le relai plus tôt que prévu et diffuser les matchs. De quoi démontrer que le dirigeant espagnol n’est pas là pour faire profil bas. Et en Espagne, le FC Barcelone va bien le comprendre. En effet, dans la fameuse affaire du « Barçagate », où certains dirigeants du club ont utilisé les services d’une société spécialisée pour détruite, sur les réseaux sociaux, des personnes dans leur viseur, et notamment des membres de leur propre club ou des personnages extérieur, Mediapro a notamment été visé. Dans un entretien au Diari de Girona, Jaume Roures a ainsi annoncé sa volonté d’attaquer le club catalan pour « administration déloyale de l'argent des membres », à savoir utiliser des fonds de la société pour lui nuire directement.
« Je n'ai pas été surpris par ce type d'opérations qui se faisaient déjà lorsque les réseaux n’existaient pas. Aujourd'hui nous sommes au XXIe siècle et il y a des réseaux. Ces manipulations peuvent être tentées. Mais je les croyais assez intelligents pour comprendre qu'elles finiraient forcément par être découvertes. Cela donne une mesure de leur niveau intellectuel qui est assez médiocre », a balancé le patron de Mediapro, qui profite ainsi de ce fiasco politico-médiatique du Barça pour montrer à tout le monde, y compris en France où il vient de débarquer, qu’il ne fallait pas trop le chercher.