Le refus de Canal+ et de BeInSports de payer l'échéance d'avril coûte cher aux clubs de Ligue 1. Et le trio de tête a déjà perdu des dizaines de millions d'euros.
La décision de Canal+ et de BeInSports de ne pas payer dimanche l’échéance des droits TV à la Ligue de Football Professionnel a un impact fort et même très fort sur les clubs de Ligue 1. Car si les équipes de L2 ont quasiment tout touché, pour les 20 clubs de l’élite, il en va autrement, et notamment pour les équipes les plus « vendeuses » pour les chaînes concernées. Ce lundi, dans un document que le quotidien L’Equipe s’est procuré, on a le détails du manque à gagner pour les formations de Ligue 1. Un classement qui doit donner des frissons aux dirigeants, et qui pourtant n’est peut-être que la partie visible de l’iceberg. Car si la L1 ne reprend pas d’ici le mois de juin, ce qui est possible, alors Canal+ et BeInSports priveront encore la LFP d’un chèque colossal.
Concernant cette échéance impayée dimanche 5 avril par les deux chaînes, qui n’ont eu aucun match à diffuser depuis un mois, c’est le Paris Saint-Germain qui est le plus gros perdant. Le PSG devait en effet encaisser 16,1ME dimanche, soit 40% de ce que le club de la capitale doit encaisser pour la saison (40,4ME). Derrière le Paris SG, on trouve l’Olympique de Marseille, qui attendait un virement de 13,9ME, soit 39% de son total des droits à encaisser. Enfin, troisième sur le podium, l’Olympique Lyonnais, qui comptait la somme 12ME lors de cette échéance d’avril, soit 35% des 34ME que l’OL doit toucher au total. Derrière ces trois cadors, on trouve l’ASSE (9,5ME), Monaco (8,2ME), Bordeaux (7,1ME), Nice (6,1ME), Rennes (53ME), Lille (4,5ME), Nantes (4ME), Montpellier (3,6ME), Toulouse (3,3ME), Angers (3ME), Reims (2,7ME), Strasbourg (2,5ME), Dijon (2,3ME), Metz (2,1ME), Amiens (1,8ME), Nîmes (1,6ME) et enfin Brest (1,5ME)