En grande difficulté dans la négociation des droits TV de la Ligue 1, Vincent Labrune n’échappe pas aux critiques. Le président de la Ligue de Football Professionnel s’est de nouveau retrouvé dans le viseur de Christophe Bouchet, qui lui demande de rembourser une énorme prime reçue de la part du fonds CVC.
Le temps presse pour la Ligue de Football Professionnel. Alors que la saison prochaine débute dans un peu plus de deux mois, l’instance n’a toujours pas de diffuseur pour la Ligue 1. La piste menant à beIN Sports s’est refroidie et la LFP envisage sérieusement de créer sa propre chaîne. Autant dire que Vincent Labrune se retrouve dans une situation chaotique. Critiqué, le patron du championnat français n’échappe pas non plus aux moqueries de Christophe Bouchet.
Labrune a raté son coup
« Vincent Labrune a réussi de manière extraordinaire à marabouter les présidents de clubs. Mais il n'a pas réussi à marabouter les diffuseurs, s’est amusé l’ancien journaliste sur RMC. Il comptait bien marabouter les uns et les autres, et en tirer le profit en faisant entrer le fonds CVC. » Rappelons que le fonds américain s’était engagé à verser plus d’un milliard d’euros pour 13% des parts de la société commerciale créée par la LFP. Une opération qui avait permis à Vincent Labrune de toucher une prime à trois millions d’euros.
Petit rappel (bis) : Quillot avait remboursé #LFP sa prime de 0,5 M€ après Mediapro. En cas d'échec #droitsTV, Labrune remboursera-t-il les 3 M€ et le x3 de son salaire (1,2 M€/an) pour avoir poussé (à leur perte) les clubs à signer #CVC @PierreR0ndeau @tleplat @DanielRiolo pic.twitter.com/XtcGRCybpT
— Christophe Bouchet (@ch_bouchet) May 31, 2024
« Vincent Labrune, pour pousser les clubs à signer (leur perte) avec CVC, avait promis 1,063 milliard pour 2024/2025 (863 millions d’euros en France, 200 millions d’euros à l’international) et 1,2 milliard en 2027, a souligné Christophe Bouchet sur X, avant d’inciter le président de la Ligue à mettre la main à la poche. Didier Quillot avait remboursé sa prime de 0,5 million d’euros après Mediapro. En cas d’échec sur les droits TV, Labrune remboursera-t-il les trois millions d’euros et son salaire multiplié par trois (1,2 million d'euros par an) pour avoir poussé (à leur perte) les clubs à signer avec CVC ? » Pour le moment, l'Orléanais a d'autres priorités.