En France, la question des droits TV n'est toujours pas résolue. L'inquiétude grandit d'ailleurs chez certains consultants alors que l'espoir d'aller chercher le milliard d'euros ne convainc plus grand monde.
L'avenir du football français est en suspens depuis quelque temps déjà. Alors que Vincent Labrune désirait négocier pour 1 milliard d'euros, les diffuseurs sont très loin d'être du même avis. Une véritable guerre est engagée et le président de la LFP va très certainement devoir faire des concessions. Selon certains, les droits TV pourraient finalement être négociés à hauteur des 600 millions d'euros. Soit un manque à gagner potentiel de 400 millions d'euros, pour des clubs qui vivent grandement grâce aux droits télévisuels. Une catastrophe pour Gilles Favard, qui prédit des difficultés économiques monstres pour la grande majorité des clubs de l'élite.
Vers une crise profonde dans le foot français ?
Lors d'une intervention dans Dans Le Carré Poker, le consultant n'a en effet pas fait dans la langue de bois sur le sujet, se montrant assez inquiet pour l'avenir du foot français. « Non mais on a Monsieur 1 milliard. Labrune, c'est Monsieur 1 milliard ! Je ne suis pas dans le secret des Dieux mais le fait que ça traine, c'est toujours mauvais signe. Je pense qu'on est plus près de 600 millions que d'1 milliard. Et c'est une catastrophe pour le football français. On va perdre des joueurs et les clubs vont être obligés de vendre. Quels sont les clubs qui vont pouvoir conserver leurs joueurs à part Paris ? On a Monaco et Rennes. Et après ? Marseille, ils font de la cavalerie tous les ans. Longoria a des gros joueurs qu'il est obligé de vendre. Il a des options d'achat pour différer les paiements en espérant une éventuelle qualification en Ligue des champions pour lui donner de l'oxygène. C'est un club qui fait de la recette, donc c'est important », a notamment indiqué Gilles Favard, qui suivra avec attention la fin de cet épisode concernant les droits TV. Et le consultant passé par La Chaine L'Equipe d'asssuer que tous les clubs vont morfler, en dehors des trois exceptions citées.