Ce samedi, Vincent Labrune réunit les représentants de la Ligue 1 afin de se pencher définitivement sur le dossier des droits de la Ligue 1. Et contre toute attente, Beinsports s'est éloigné du dossier.
D'un côté DAZN, qui fait une offre avec des garanties financières, mais pas de garanties bancaires, ce qui est évidemment inquiétant, de l'autre Warner Bros qui n'apporte aucune garantie, mais a un vrai savoir-faire. C'est finalement entre ces deux offres que la Ligue 1 va devoir trancher, car contre toute attente et malgré les rumeurs relayées par plusieurs journalistes, Beinsports n'a pas bougé le petit doigt dans ce dossier. Patron de la chaîne sportive qatarie, Nasser Al-Khelaifi s'est fâché vendredi lors d'une réunion en visio-coférence, et a rappelé à ses collègues qu'il n'était pas présent à la LFP comme dirigeant de Beinsports, mais comme président du Paris Saint-Germain. Un message clair et net au moment où le propriétaire des droits de la Ligue 2 jusqu'en 2029 snobe totalement la Ligue 1. Tandis que les 18 clubs de L1 constatent cet abandon, Vincent Labrune veut encore croire au Père Noël confirme L'Equipe.
Beinsports en sauveur, seul Labrune y croit
Droits TV : La Ligue 1 a un allié américain, Al-Khelaifi est furieux ! https://t.co/2B2hqapFe6
— Foot01.com (@Foot01_com) July 5, 2024
Notre confrère révèle que malgré la tension de plus en plus grande avec Nasser Al-Khelaifi, le président de la Ligue de Football Professionnel pense que ce dernier ne va pas laisser tomber la Ligue 1, alors même que tout indique qu'il va le faire. « Vincent Labrune, qui privilégie une solution avec beIN Sports depuis six mois, a attendu un geste. Il n'est pas venu. Il l'a clairement relaté à tout le conseil d'administration, dont fait partie Nasser al-Khelaïfi, président de beIN Media Group et du PSG... Mais le dirigeant qatarien a prévenu qu'il n'était pas le représentant de beIN... Malgré tout, Labrune veut encore croire que l'option d'une participation de beIN est encore possible. Même si les signaux en ce sens sont de plus en plus faibles », explique Etienne Moatti. Et on peut comprendre que Beinsports soit considéré comme le sauveur providentiel, puisque si DAZN raflait la mise, le quotidien sportif a calculé que le PSG toucherait 15 millions d'euros par saison pour les droits TV et les derniers de Ligue 1 autour de 5 millions d'euros. Une vraie catastrophe industrielle.