Si DAZN a validé un accord avec la Ligue 1, ce n'est toujours pas le cas avec Beinsports, la chaîne qatarie dirigée par Nasser Al-Khelaifi. Le média sportif est très dur avec le football français.
Une semaine après l'annonce d'un accord entre la Ligue de Football Professionnel et le duo DAZN-Beinsports, on attend toujours l'officialisation de tout cela alors que la première journée du championnat de Ligue 1 a lieu dans trois semaines. Si le diffuseur anglais a rapidement trouvé un accord avec Vincent Labrune pour donner huit des neuf matchs par journée de Ligue 1, Beinsports traîne les pieds et joue clairement avec les nerfs des 18 clubs de l'élite. Pour Etienne Moatti et Sacha Nokovitch, les deux journalistes de L'Equipe qui suivent ce dossier des droits TV, il est évident que Nasser Al-Khelaifi et la chaîne sportive qatarie sont sans pitié avec la LFP, et cela même si NAK a la double casquette de patron du Paris Saint-Germain et de Beinsports.
Nasser Al-Khelaifi ne fait pas de cadeau à la Ligue 1
Droits TV : DAZN va déchirer le contrat, il voit des clubs mourir https://t.co/MEajAU4VcN
— Foot01.com (@Foot01_com) July 27, 2024
Pour nos confrères, l'attitude du Beinsports a de quoi surprendre tout le monde. « Dans ce dossier comme dans d'autres, beIN Sports prend un malin plaisir à laisser traîner pour acculer la partie adverse. Jusqu'ici, cette tactique a plutôt bien fonctionné puisque la LFP, longtemps certaine de trouver un accord global avec beIN, a attendu le 13 juillet pour avoir une première offre concrète de sa part. Pour un seul match et avec des conditions qui ne permettent pas encore de conclure un deal », écrivent les deux journalistes, qui précisent que les droits internationaux de la Ligue 1 sont également au coeur d'une embrouille entre la Ligue de Football Professionnel. En effet, là où la LFP attend 160ME par an, Beinsports n'aurait mis que 145ME. De quoi encore tendre les relations entre Nasser Al-Khelaifi et certains présidents, d'autant qu'au même moment, on a appris que Beinsports avait perdu l'exclusivité des droits de diffusion de la NBA, Prime Vidéo ayant pris une part du gâteau.