Personne ne sait où seront diffusés les matchs de Ligue 1 la saison prochaine, mais le grand favori refuse pour l'instant de payer le montant demandé par la LFP.
Ce dimanche, pour suivre la suite et la fin de la 16e journée de Ligue 1 il faudra se brancher sur Prime Vidéo et Canal+ Sport, mais au moment où l'on va atteindre la moitié du championnat, c'est le grand flou concernant les prochaines saisons. L'appel d'offres a échoué, et Vincent Labrune est donc lancé dans un grand jeu de Monopoly pour vendre les différents lots proposés par la Ligue de Football Professionnel. Si l'ancien président de l'OM espérait 1 milliard d'euros par saison pour la Ligue 1, L'Equipe révèle ce dimanche que désormais, on évoque plutôt 900 millions d'euros, ce qui serait un montant colossal alors que notre championnat a perdu Lionel Messi et Neymar. Cependant, le grand favori pour rafler la mise traîne les pieds et n'est pas du tout disposé à faire flamber les prix.
DAZN ne fera pas une dinguerie pour la Ligue 1
Le quotidien sportif confirme que c'est bien DAZN, nouveau venu sur le marché des droits sportifs en France, mais pas en Europe, qui est en pole-position pour être le diffuseur principal de la Ligue 1 dans notre pays. Et même si cela impose aux téléspectateurs un énième nouvel abonnement, la LFP pense que le groupe anglais est susceptible de faire l'effort financier pour s'offrir le meilleur de la L1. Pour accompagner DAZN, nulle trace de Canal+, qui distribue cependant la chaîne via MyCanal, mais Vincent Labrune compte encore sur BeInSports et peut-être Prime Vidéo. L'actuel diffuseur de 80% des matchs de Ligue 1 ne veut plus du tout injecter autant d'argent dans les droits du football, mais il pourrait tout de même conserver une ou deux affiches. De même, la chaîne sportive qatarie, dirigée plus ou moins directement par Nasser Al-Khelaifi, est aussi disposée à miser un petit billet, mais en aucun cas à se livrer à une surenchère.
Pour l'instant, Vincent Labrune et la LFP prennent leur temps, même s'ils n'ont pas d'autre choix puisque DAZN joue aussi la montre, histoire de faire comprendre à la Ligue qu'en tant que favori et seul vrai diffuseur prêt à tout s'offrir, le média avait les moyens de faire baisser le prix dans ce bras de fer à distance. Un jeu du chat et de la souris où DAZN tient le bon rôle et l'amateur de football à la télévision le mauvais. Au milieu, le foot français espère surtout pouvoir compter sur le « pognon de dingue » des droits TV.