L'Arabie Saoudite ne cesse de recruter des stars en Europe, et cela va forcément jouer sur le niveau de ses clubs. Au point de faire bonne figure en Ligue 1 selon un spécialiste français du football saoudien.
L’Eldorado du football pour les années 2020 est connu. Par le passé, les Etats-Unis ont su attirer les stars sur le déclin, la Chine a ensuite effectué des investissements incroyables pour récupérer des joueurs qui brillaient en Europe, le Qatar et les Emirats ont tenté d’attirer du monde, mais l’Arabie Saoudite est en train de passer la vitesse supérieure. Aller chercher Cristiano Ronaldo, N’Golo Kanté et Karim Benzema met tout de suite un énorme coup de projecteur sur un championnat, et c’est loin d’être fini. Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly, Mohamed Salah ou Thomas Partey sont très tentés et même chez les entraineurs, cela se bouge avec une offre pour Paulo Fonseca de Lille qui vient d’être émise.
L'Arabie Saoudite, dans le Top10 des Ligues mondiales ?
Le championnat saoudien pourrait donc passer de retraite dorée à véritable ligue compétitive. C’est bien évidemment le souhait des autorités locales, qui veulent voir le niveau de la Saudi Pro League s’approcher de ce qui se fait de mieux en Europe. L’objectif visé par le gouvernement est d’être dans le Top10 de Ligues mondiales. Mais pour certains clubs, c’est déjà fait. Et notamment les quatre locomotives du championnat que sont Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Shabab. Ces formations pourraient même se maintenir en Ligue 1.
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C’est ce qu’affirme Sofian Kheyari, directeur technique national de l’Arabie Saoudite et ancien adjoint d’Hervé Renard quand celui-ci était sélectionneur. « On est arrivé il y a quatre ans en Arabie saoudite. Je disais à mon entourage : attention, il y a de la qualité en Arabie saoudite. Ça va devenir une place forte du football. Et tout le monde souriait à l'époque. Mais aujourd'hui, je reçois tous les jours des coups de téléphone de gens qui veulent essayer de venir en Arabie saoudite. Je suis convaincu que ça ne va pas s’essouffler. Il a une différence de niveau entre les quatre premières équipes du haut de tableau et le reste. Mais c'est un championnat de qualité. Pour moi, les quatre grands clubs pourraient par exemple jouer en L1 et se maintenir. Ils n'auraient rien à envier à certaines équipes de L1 », a assuré l’entraineur franco-algérien sur Eurosport, qui sait toutefois que ce sera difficile à confirmer, les matchs entre les équipes asiatiques et françaises étant extrêmement rares.