Le dossier des droits TV de la Ligue 1 pour la période 2024-2029 semble se débloquer. DAZN et Prime Vidéo pourraient offrir le package tant attendu par la LFP.
Vincent Labrune a repris la main dans le dossier des droits TV, puisque l’appel d’offres ayant été infructueux, le patron de la LFP peut discuter plus sereinement et discrètement avec les éventuels diffuseurs de notre Championnat. Rien n’indique à ce jour que le patron de la Ligue 1 arrivera au fameux milliard d’euros par saison qu’il visait, cependant les choses avancent dans le bon sens à en croire Etienne Moatti. Les négociations de gré à gré permettent que les choses s'arrangent et que les chaînes discutent franchement.
Un duo étranger pour diffuser la Ligue 1
Le spécialiste des médias du quotidien sportif dévoile que la piste privilégiée serait une répartition entre Prime Vidéo, qui diffuse désormais sept matchs sur neuf à chaque journée de Ligue 1, et DAZN, le nouveau venu anglais qui est déjà installé dans plusieurs pays européens et qui donne de la Ligue 1 en France dans le cadre d’un accord avec Canal+. Selon le journaliste, comme en Italie, DAZN pourrait prendre une grosse part des matchs, mais en laisser un ou deux à Prime Vidéo en co-diffusion. Amazon ne souhaitant pas miser autant que lors du contrat précédent, cette solution pourrait être idéale pour le groupe américain.
Plainte contre Prime Vidéo, un coup de massue après PSG-OM https://t.co/O0JFpyKTfe
— Foot01.com (@Foot01_com) November 8, 2023
De plus, L’Equipe affirme que du côté de Vincent Labrune, on espère que Beinsports fera monter les prix. La chaîne sportive qatarie, qui ne diffuse plus de la Ligue 1, serait particulièrement attentive à la montée en puissance de DAZN, craignant que les Anglais achètent d’autres droits européens qu’ils pourraient diffuser en France, et notamment la Liga. Forcément, du côté de Doha, on voit cela d’un mauvais œil, et BeInSports pourrait être tenté de s’inviter dans la bataille des droits de la Ligue 1 afin d’écarter DAZN, faisant ainsi grimper les prix. On ne parle désormais plus d'un milliard d'euros, mais de 700 millions d'euros auxquels il faut aussi ajouter les droits de la L1 à l'international, ce qui permettra de se rapprocher du pactole promis. Le téléspectateur français va devoir encore un peu patienter avant de savoir à quelle sauce il va être dévoré la saison prochaine et pour cinq ans.