DAZN a encore lancé une nouvelle promotion pour essayer d'attirer de nouveaux abonnés, preuve que la chaîne sportive est dans le dur. Mais pour la Ligue 1, le pire est peut-être à venir.
Il faut désormais payer 14,99 euros par mois pour regarder la Ligue 1 sur DAZN soit moitié moins que ceux qui se sont abonnés dès le lancement du championnat sur cette chaîne l'été dernier. De quoi faire évidemment grommeler ceux qui se sentent pris pour des pigeons, et pensent déjà à faire payer tout cela à DAZN lorsqu'ils seront à la fin de leur abonnement. Si le diffuseur choisi par la Ligue de Football Professionnel tire les prix vers le bas, c'est que son nombre d'abonnés ne semble plus réellement croître, la barre des 500.000 ayant bien du mal à être dans le rétroviseur. Au point que DAZN pourrait rapidement frapper à la porte de Vincent Labrune afin de discuter les yeux dans les yeux pour obtenir un rabais par rapport à l'engagement initial de la société anglaise.
DAZN pourrait envisager de renégocier son contrat avec la LFP à la baisse. Juste une hypothèse…à suivre ⌛️
— Abdellah Boulma (@AbdellahBoulma) November 30, 2024
Dans le but de diffuser la presque totalité de la Ligue 1, DAZN avait accepté de payer 400 millions d'euros par saison. Mais il n'y a pas besoin d'être expert-comptable pour constater qu'avec 500.000 abonnés, la chaîne risque de perdre énormément d'argent. C'est pour cela que selon Abdellah Boulma, les responsables du diffuseur de la L1 devraient demander à la LFP de lui faire un prix afin de ne plus avoir à régler 400 millions d'euros. Le journaliste n'affirme pas que cela sera le cas, mais explique que c'est dans l'air. Ce qui a le mérite de faire réagir Pierre Rondeau, spécialiste de l'économie du sport souvent interrogé par les médias sur le dossier des droits TV de la Ligue 1. Ce dernier a une formule incisive pour résumer la situation : « Ils ne pouvaient pas faire mieux, ils vont peut-être faire pire ... » Pour l'instant, rien ne confirme que DAZN veut renégocier un deal vieux de seulement cinq mois, mais si c'était le cas, alors les 18 clubs de Ligue 1 pourraient tousser très fort.