Malgré les apparences, le monde du football n’est pas forcément un endroit où l’argent baigne à tous les niveaux.
Tous les clubs ne nagent pas dans des piscines de billets de banque, bien au contraire, puisque depuis des années, les formations de l’élite sont plus souvent dans le rouge que dans le vert. Si les meilleurs joueurs avec Neymar en tête de gondole, les meilleurs agents, les meilleurs dirigeants sont grassement payés, il y a aussi l’immense majorité des salariés du monde du football qui rigole moins. A l’heure actuelle, les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 ont recours au chômage partiel et aux prêts proposés par l’état pour s’en sortir financièrement. Et ce coup de pouce du gouvernement, comme celui pour n’importe quelle entreprise, a le don d’énerver quelques intervenants, comme Yvan Le Mée récemment.
Mais ce mardi, L’Equipe tient aussi à rétablir quelques vérités sur la contribution du football français à l’économie française. Ainsi, sans parler des impositions copieuses sur les salaires des joueurs, les clubs professionnels reversent 362 ME de charges patronales à l’état français sur l’année fiscale 2018. Le quotidien sportif explique ainsi que 10.000 personnes sont employés, sans compter les milliers d’emplois indirects que le football français génère. Et en ce qui concerne les charges, le football français est plutôt dans la moyenne haute, puisque L’Equipe prend l’exemple d’une grande entreprise française comme Dassault Systèmes, qui emploie 15.000 personnes, et verse 311 ME de charges patronales de son côté. Une preuve de la contribution des clubs français pour les finances de l’état, et qui justifie donc ce retour d’ascenseur en ces moments aussi délicats qu’inattendus sur le plan financier.