En début de semaine, les annonces du gouvernement pour lutter contre la cinquième vague de Covid-19 ont jeté un froid sur le monde du football.
Cette fois, les compétitions ne sont pas arrêtées, mais le retour des jauges à 5.000 spectateurs a fait hurler. Le gouvernement pourrait néanmoins faire marche arrière grâce à un amendement soumis par le député Sacha Houlié et voté mercredi soir par les députés. Cet amendement propose de casser la jauge de 5.000 spectateurs au profit d’un pourcentage proportionnel à la taille de l'enceinte sportive. Cet amendement devra maintenant être validé -ou refusé- le 3 janvier prochain à l’Assemblée nationale, mais l’espoir renait. Et si cette décision venait à être validée, ce qui serait une excellente nouvelle pour les clubs de Ligue 1, alors la situation serait la même qu’en Italie, qui vient de prendre une décision similaire.
Une jauge à 50 % de la capacité d'accueil en Italie
En effet, à compter du 6 janvier prochain, les enceintes sportives italiennes pourront accueillir 50 % des spectateurs possibles dans les stades. Une jauge qui satisferait largement les dirigeants des clubs français en cette période de cinquième vague de Covid-19 puisque cela signifierait par exemple que l’OM pourrait accueillir 33.000 spectateurs au Vélodrome. Avec un tel pourcentage en France, l’OL serait en mesure de recevoir de son côté 30.000 spectateurs au Groupama Stadium tandis que la capacité du PSG avec une jauge à 50 % serait de 24.000 spectateurs au Parc des Princes. Des chiffres qui resteraient corrects sur une période que l’on espère tous la plus courte possible. Reste maintenant à voir si l’amendement de Sacha Houlié, validé par les députés mercredi soir, sera accepté en janvier à l'Assemblée nationale. Rien n’est moins sûr car le rapporteur du texte Jean-Pierre Pont et le ministre de la santé Olivier Véran se sont montrés défavorables à la mesure. Le Ministre de la santé estime ainsi que le déplacement massif de population favorise la circulation du virus, et que cela peut être évitable pour des rencontres sportives. Moins pour les gens qui vont travailler et prennent par exemple les transports en commun.