C’est un sujet qui revient souvent sur la table ces dernières semaines. Pas forcément car la situation le justifie, mais probablement parce qu’il sert comme lueur d’espoir dans une actualité bien triste pour le sport, comme pour le reste.
A l’heure où la pandémie de Covid-19 continue de frapper en France, difficile d’entrevoir encore une suite plus agréable pour la pratique sportive. La plupart des sports sont à l’arrêt, et la fréquentation des enceintes est interdite, y compris pour le public. Il faut dire que l’heure n’est pas à la réunion de masse. Néanmoins, les clubs espèrent, avec les mesures restrictives et la vaccination qui devrait s’accélérer, que les choses s’amélioreront très vite, et ont interpellé la ministre déléguée aux sports sur un retour du public dans les stades. En Angleterre, où la donne est toute autre après un confinement dur et une campagne de vaccination express, la question se pose sur des matchs du mois de mai qui pourraient se disputer avec des tribunes en partie garnies. En France, l’espoir existe encore, même si Roxana Maracineanu n’a rien pu promettre bien évidemment.
« Beaucoup de clubs se sont adressés au ministère des sports. Nous leur avons expliqué le protocole, qui doit s’appuyer sur une volonté d’un organisme de santé de tester la propagation du virus dans un rassemblement autour d’une pratique sportive ou d‘un concert, ainsi que les conditions et les contraintes de ces expérimentations. On n’a pas eu énormément de candidats derrière, vu le cahier des charges. Dans les endroits où c’est maintenu, on le fera avant que ça reprenne au mois de mai », a prévenu la membre du gouvernement, pour qui un retour, même sous forme de test, de public dans les stades, demande de grandes exigences au niveau du traçage et de l’organisation. Clairement pas une opération rentable ou même concluante, même si cela enverrait le message très positif d’un avenir avec un semblant de normalité. L'OL s'était en tout cas porté candidat pour une opération de ce type dès le mois de février.