Tandis que la France a connu deux confinements en 2020, la nouvelle année démarre déjà très mal pour quinze départements de l’Hexagone.
En raison de la reprise de l’épidémie de Covid-19, plusieurs départements de l’Est ont vu le couvre-feu être avancé à 18 heures au lieu de 20 heures. Une mesure qui ne laisse rien présager de bon et qui ne fait que précéder un troisième confinement à venir aux yeux des plus pessimistes. Sauf tremblement de terre, un nouveau confinement ne condamnerait pas la Ligue 1, qui a continué (presque) comme si de rien était au mois de novembre. En revanche, cette situation est extrêmement stressante, y compris pour les joueurs qui ne sont pas des robots, comme l’a rappelé Stéphane Bahoken dans les colonnes du journal Ouest-France.
« Il y a toujours ce climat particulier, en tout cas très différent. Qui use un peu plus psychologiquement. Les informations que l'on reçoit qui évoquent un troisième confinement, ça nous travaille. On fait attention, on serre les dents. Parce qu'il faut rester compétitif… L’absence des supporters ? On aimerait vraiment partager avec eux ce que nous sommes en train de faire de bien. Il manque une pièce au puzzle dans notre métier. Sentir que les supporters te poussent dans les moments difficiles, ça nous donnerait encore plus d'ailes. Jouer sans public, ce n'est pas ce pourquoi on joue au foot, en fait. On veut donner du plaisir aux gens. Sans public, la saveur n'est pas la même » a indiqué l’attaquant d’Angers, qui reprendra la compétition mercredi soir à l’occasion d’un déplacement périlleux sur la pelouse de Lille lors de la 18e journée. Avant la trêve de Noël, les hommes de Stéphane Moulin avaient fait tomber l’Olympique de Marseille au stade Raymond Kopa.