Boulogne-Paris, un seul aura le sourire

Boulogne-Paris, un seul aura le sourire

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Tandis que Boulogne est déjà dans le rouge, Paris rêve de revenir vers le haut du classement. Le match de mercredi soir a donc une grosse importance pour les deux formations.

Placé en plein milieu de semaine, il faut convenir que ce Boulogne-PSG n’est guère sexy. Mais pourtant il revêt une importance peut-être cruciale pour ces deux équipes. Du côté nordiste, l’heure est déjà grave, le premier non-relégable, Saint-Etienne, est déjà à cinq points et les défaites s’enchaînent depuis plusieurs semaines. Pour Paris, la victoire face au leader, gâché par la grave blessure de Grégory Coupet, doit être confirmée au stade de la Libération sous peine de voir le Paris Saint-Germain s’installer dans le ventre mou du classement de la Ligue 1.

 

L’heure est donc assez sérieuse dans les deux camps, comme l’admet sans peine l’entraîneur de l’USBCO. « J'ai bien conscience que notre situation est compliquée. Je connais la valeur de nos prochains adversaires, mais c'est une grande motivation de jouer de telles équipes. J'ai une folle envie d'exister dans ces matchs-là. Les oiseaux de mauvais augure, je les chasse de mon vestiaire. Mon rôle est de faire comprendre que tout est possible. C'est comme au loto, ceux qui gagnent sont ceux qui ont joué. En football, ceux qui créent les plus grands exploits sont ceux qui y ont cru », rappelle Laurent Guyot dans la Voix du Sport, conscient du challenge qui s’annonce à commencer par la réception du PSG, mercredi soir.


Dans le camp d’en face, Antoine Kombouaré est évidemment moins dans le mode « panique » mais il sait que cette rencontre peut changer les choses. « J’avais dit avant le match de samedi que ce déplacement à Boulogne ne serait intéressant que si nous étions capables de battre Auxerre. Ce match est important pour permettre à l’équipe de gravir les échelons et nous retrouver dans la première moitié de championnat. Quand on est le PSG, l’objectif premier est d’éviter de se trouver dans la deuxième partie de classement. Ce ne sont pas des ambitions très élevées, mais on va passer les paliers petit à petit », prévient le coach parisien.