Beinsports est à bout de nerfs avec la Ligue 1

Beinsports est à bout de nerfs avec la Ligue 1

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La chaîne sportive débourse 100 millions d'euros par an pour diffuser un match de Ligue 1 par journée de Championnat. Et Beinsports aimerait ne pas être maltraité par les clubs.

DAZN et Beinsports ont plusieurs points communs, dont le principal est que les deux chaînes se partagent la diffusion du Championnat de France de Ligue 1 jusqu'en 2029. Mais le média anglais et son concurrent franco-qatari doivent également composer avec 18 clubs qui ne sont pas réellement disposés à ouvrir les portes pour permettre aux deux diffuseurs de proposer à leurs abonnés des sujets qui sortent des habituelles présentations des matchs.

La Ligue 1 ne joue pas le jeu de la télé

Il en va de même pour les entretiens accordés par les joueurs, lesquels sont autorisés au compte-goutte. La Ligue de Football Professionnel tente de régler tout cela, mais du côté de Beinsports on constate que rien ne change réellement, alors que dans le contexte actuel, la Ligue 1 a tout intérêt à faire sa promotion. Dans L'Equipe, Florent Houzot admet que cela commence à devenir sérieusement pénible de devoir toujours réclamer des choses. Le directeur de la rédaction de Beinsports estime qu'il est temps que les clubs de Ligue 1 changent d'attitude et il explique dans quelles conditions travaillent chaque semaine ses équipes envoyées pour couvrir la L1.

Beinsports se désole de l'attitude des clubs

« C'est simple, une fois que vous obtenez les droits de la L1, c'est la galère du matin au soir. Il faut pleurer, réclamer des choses et s'appuyer sur une charte sans réelle valeur puisqu'il y a peu d'obligations réelles (...) Aujourd'hui, on a diffusé 26 affiches, dont 12 ont été proposées sans interview en avant-match... parce qu'elles ont été refusées. Parmi les six clubs programmés plus de cinq fois sur beIN, deux n'ont absolument rien donné ! », constate avec désolation Florent Houzot, qui fait remarquer que la LFP a laissé le choix aux clubs de valider ou non les demandes faites 48 heures avant les matchs et qu'elles sont systématiquement refusées s'agissant des joueurs.