Pour ses débuts à la tête de l’OGC Nice, Jim Ratcliffe n’a pas été gâté mercredi soir.
Présent en tribunes à l’Allianz Riviera, le patron d’Ineos a assisté à la défaite de son équipe face à l’Olympique de Marseille (1-2). Mais aussi au dérapage de ses supporters qui ont déployé des banderoles jugées homophobes. « Bienvenue en France », a titré le Daily Mail ce jeudi pour se moquer des débuts du Britannique au Gym. Car le comportement des fans français choque au-delà des frontières, comme Nathalie Boy de la Tour a pu le constater.
« Hier, au match, j’étais accompagnée d’un certain nombre de présidents des ligues européennes, a témoigné la présidente de la Ligue de Football Professionnel, contactée par RMC. Ils étaient tous présents, ils étaient effarés. Parce que ça n’existe pas, ce qu’on a vu hier, ni en Allemagne, ni en Angleterre, par exemple. » Nul doute que la dirigeante a eu honte au milieu de ses homologues. D’autant qu’elle estime que ce phénomène risque d’affecter l’avenir du foot français.
L’image écornée de la L1
« Les supporters veulent des équipes performantes, des équipes qui gagnent, qui marquent des buts, avec des bons joueurs. Ils veulent donc des clubs qui investissent. Hier, à Nice, c’était le premier match de Bob Ratcliffe et d’Ineos en tant que nouvel investisseur, a rappelé Nathalie Boy de la Tour. On a un investisseur qui vient, qui a envie justement de contribuer à améliorer son club. Quelle image ont-ils donné, ces supporters ? Est-ce qu’ils ne se tirent pas une balle dans le pied ? »
« C’est important aussi. On veut, au niveau de la LFP, développer nos championnats, développer la Ligue 1. Avoir un championnat attractif. Mais on voit qu’il y a des comportements qui existent dans les stades français qui n’existent pas chez nos grands concurrents européens », a comparé la patronne de notre championnat, qui tente de raisonner les coupables avec des arguments plutôt pertinents.