L'hebdomadaire France Football a réalisé un classement des présidents des clubs de foot français depuis 1945. C'est Jean-Michel Aulas qui est en tête, tandis que Bernard Tapie n'est que 18e.
Depuis 1945, le football français a connu des grands présidents, certains ayant eu des résultats sportifs supérieurs à ceux de l’Olympique Lyonnais. Mais pour réaliser son classement des présidents depuis 1945, France Football a évidemment tenu compte des événements extra-sportifs, ce qui était forcément un mauvais point pour Roger Rocher, emblématique patron de l’AS Saint-Etienne qui a plongé avec l’affaire de la caisse noire des Verts, ou bien encore Bernard Tapie, dont l’image est forcément ternie par l’affaire de corruption du match VA-OM. La première place de Jean-Michel Aulas semble donc relativement logique, le patron de l’OL ayant permis à son club de devenir une place forte du football tricolore, puisqu’en plus des résultats sportifs, l’Olympique Lyonnais est désormais propriétaire de son stade et a de nombreux projets en cours. Reste que forcément, la position de l'ancien dirigeant marseillais va faire bondir les supporters de l'Olympique de Marseille.
Aulas 1er, Al-Khelaifi 6e, Tapie 18e
Pour France Football, le président de Lyon devance Henri Germain, patron du Stade de Reims de la grande époque, et Roger Rocher, qui a mis l’ASSE sur la carte de l’Europe dans les années 70. On trouve ensuite Louis Fonteneau (FC Nantes) et Jean-Louis Campora (Monaco). Nasser Al-Khelaifi est classé 6e, tandis que Bernard Tapie est lui ex-eaquo avec son éternel ennemi, Claude Bez, à la 18e place. L’hebdomadaire précise que ce classement est établi sur plusieurs critères : vision ; palmarès ; probité ; cote de sympathie ; esprit bâtisseur ; impact international ; longévité. Lauréat de ce classement, Jean-Michel Aulas appréciera de savoir qu'il est désormais considéré comme le meilleur de tous, et cela même s'il a souvent agacé les supporters des autres clubs et même les dirigeants, l'épisode de l'an dernier n'ayant pas été digéré du côté de nombreux présidents de Ligue 1.