Amazon ne peut que se féliciter de l'acquisition des droits TV de la Ligue 1, puisque la société américaine continue sa progression en France.
Les plate-formes de streaming rigolent un peu moins ces derniers mois, après l’incroyable embellie de 2020 et début 2021, quand la pandémie a fait littéralement exploser les chiffres de Netflix, Disney Plus ou Amazon Vidéo. La vie active a plus ou moins repris son cours, et la plupart des plateformes tirent donc la langue au niveau des courbes comparatives. Toutefois, l’achat des droits de la Ligue 1 permet à Amazon de sauver les meubles, et même de poursuivre sa progression. Le baromètre OTT via Harris Interactive concernant les chiffres du streaming en France en 2021 est tombé, seuls trois services ont réussi à conserver une évolution favorable. Notamment donc Amazon, via son service Prime Vidéo, qui effectue ainsi une très belle opération.
35 % des Français abonnés à Amazon
🔴 Amazon essayerait de convaincre la LFP de faire sonoriser les arbitres de Ligue 1 ! 🎙️🇫🇷
— BeFoot (@_BeFoot) February 11, 2022
(Challenges)
🗞️ https://t.co/DLIxgEszoF pic.twitter.com/Oy82GUzwAI
Selon les chiffres de NPA Conseil, 35 % des Français possèdent un abonnement Amazon pour bénéficier d’une livraison express avec des frais de port gratuits. Parmi ces abonnés, 25 % ont l’abonnement Amazon Vidéo en plus. Et pour aller encore plus loin, la part des membres qui ont contracté un abonnement au « Pass Ligue 1 » est aussi en belle augmentation. Elle était de 4,7 % des abonnés à Amazon Vidéo en septembre, et est désormais à 6 % à la fin de l’année 2021. Une preuve que les chiffres des abonnés vont dans le bon sens, surtout que le géant américain entend bien fidéliser les amoureux du ballon rond, car le contrat avec la LFP est valable sur encore trois saisons. Une installation en douceur qui confirme en tout cas que la société de Jeff Bezos a des chiffres bien meilleurs que ceux connus par Médiapro à son lancement. De quoi permettre à Amazon de s’installer progressivement, même si lors du prochain appel d’offre, la société américaine ne pourra pas bénéficier de la même aubaine qu’avait représenté la faillite de la société sino-espagnole.