L'affaire Mbappé permet de mettre en avant les loisirs des joueurs de football professionnels quand ils sont en congés. L'entraineur de Brest Eric Roy dévoile ses consignes et celles de son club.
Kylian Mbappé a clairement fait le choix de se priver des matchs de Ligue des Nations avec l’équipe de France pour mieux se concentrer sur son retour à 100 % avec le Real Madrid. Cette décision avait déjà fait tiquer puisque l’attaquant français était suffisant en forme pour jouer le match avant la trêve internationale avec les Merengue. Mais le fait qu’il prenne plusieurs jours pour aller en Suède, puis en Corse, pendant que ses coéquipiers tricolores jouaient, a eu le don de faire tiquer l’opinion publique. Mais à peine était-il de retour à Madrid pour reprendre l’entraînement, que l’attaquant parti du PSG l’été dernier a été rattrapé par une plainte pour viol et agression sexuelle, annoncée par la presse suédoise, mais qui n’a pas été confirmée officiellement depuis.
Brest met ses joueurs en garde
Une escapade en Scandinavie qui jette tout de même clairement le trouble sur l’actualité de Kylian Mbappé, mais rappelle aussi que les footballeurs n’hésitent pas à profiter de leurs jours de repos pour se déplacer loin, s’offrir des loisirs de luxe et profiter de la vie à leur façon. Même si la prudence est de mise dans cette affaire sachant qu’il est bien compliqué de savoir pourquoi et dans quelles conditions l’attaquant français est ciblé par une plainte, cela n’empêche pas Eric Roy de rebondir sur cette actualité.
#SB29SRFC 🎙️ 𝗘𝗿𝗶𝗰 𝗥𝗼𝘆 : ” C'est un derby qui nous attend ce samedi. C'est forcément un match particulier face à une équipe avec un bon effectif et un bon entraîneur. La tache va être difficile. La dernière victoire contre eux à domicile remonte à 2011... Il y aura un bon… pic.twitter.com/AZUZZuMyI3
— Stade Brestois 29 (@SB29) October 17, 2024
L’entraineur de Brest a évoqué en conférence de presse le fait que ses joueurs font absolument ce qu’ils veulent dans leur temps libre, mais qu’ils doivent néanmoins penser aux répercussions de leurs actes sachant qu’ils font partie d’un club qui les rémunère aussi sur leur image et leur comportement. « On met en garde les joueurs que même lorsqu’ils sont dans leur vie privée et sur leurs jours off, ils lient toujours leur image à celle du club. L’institution, c’est très important d’y faire attention et de ne pas l’écorner. Ils ont aussi cette responsabilité-là. On ne les empêche pas d’aller au restaurant ou en boîte de nuit. On peut aller en boîte de nuit comme je l’ai fait souvent pendant ma carrière après les matches, parce que je n’arrivais pas à dormir. J’avais toujours une bouteille d’Evian à la main. Je n’ai jamais bu ou fumé de ma vie, ça ne m’empêchait pas de passer du bon temps après les matches quand on avait envie de fêter quelque chose. Ça fait partie d’une hygiène de vie, d’une approche de son métier, qui est à mon sens pas contradictoire avec le fait d’avoir 25 ans, de pouvoir s’amuser et d’être sérieux quand c’est le moment », a livré l’entraineur brestois pour qui le plus difficile est de trouver le juste milieu entre l’amusement, et la préservation de son image et de sa santé pour être au meilleur niveau.