A la 95e minute, Monaco ne lâche pas une miette

Branché sur courant alternatif face à une équipe de Reims qui a joué le coup à fond, Monaco a attendu la 95e minute pour s’imposer 3-2 dans un match à rebondissements. Kurzawa est encore le sauveur et l’ASM est à deux points du PSG. 

Avec l’ambition de mettre la pression sur le PSG qui jouait dimanche à Toulouse, Monaco débutait tambour battant la réception d’une formation rémoise qui commence doucement à parler d’Europe. Et cela payait immédiatement avec des occasions, des phases de jeu précises, et un but de Germain, qui coupait victorieusement de la tête un corner au premier poteau (1-0, 8e). On semblait parti pour un match à sens unique, mais progressivement, les Champenois revenaient dans la partie, en se montrant notamment beaucoup plus agressifs. 

Après la pause, Reims confirmait ce redressement avec un exploit individuel d’Oniangue, qui passait entre Abidal et Carvalho pour marquer d’un tir croisé devant Subasic (1-1, 53e). Piqués au vif, les Monégasques réagissaient immédiatement et c’est Toulalan qui montrait l’exemple, d’une frappe tendue qui passait entre plusieurs jambes pour venir tromper Placide au premier poteau (2-1, 63e). Mais il en fallait plus pour voir Reims abdiquer. Sur un coup-franc lointain, Subasic ne parvenait pas à s’imposer dans sa sortie, laissant le ballon rebondir. Oniangue en profitait pour marquer d’un tir en demi-volée dans le but déserté (2-2, 71e). Monaco terminait la partie en supériorité numérique, en raison de l’expulsion logique de Mandi, auteur d’un pied très dangereux sur la poitrine de Kurzawa (84e). Néanmoins, les joueurs de la Principauté ne trouvaient pas l’ouverture, du moins jusqu’à l’ultime action de la 95e minute. Sur un centre de Fabinho, James reprenait parfaitement le ballon mais trouvait le poteau. Kurzawa, meilleur buteur de son club en 2014, concluait ensuite de près pour offrir les trois points à l’ASM (3-2, 95e). Une victoire qui valait de l’or puisqu’elle permet à Monaco de revenir à deux longueurs du PSG, en attendant le match des Parisiens à Toulouse dimanche.