Le sélectionneur de l'équipe de France olympique n'était pas d'humeur badine après la courte victoire de son équipe face à la Guinée. Et Thierry Henry l'a ouvertement fait savoir.
Après la nette victoire inaugurale face aux Etats-Unis (3-0) dans le premier match des Jeux Olympiques 2024, on attendait mieux des Bleus samedi soir face à la Guinée. Mais la France a énormément souffert et si elle a fini par s'imposer (1-0), la formation tricolore n'a pas du tout emballé son sélectionneur. Après la rencontre, Thierry Henry a remis les pendules à l'heure et prévenu qu'il fallait rapidement rectifier le tir sous peine de connaître une grosse désillusion. S'il n'a pas donné des noms, le coach de l'équipe de France olympique a tout de même été suffisamment précis pour faire siffler quelques oreilles dans le vestiaire. Avant de finir la première phase, mardi à Marseille contre la Nouvelle-Zélande, Alexandre Lacazette et ses coéquipiers doivent se ressaisir.
Thierry Henry veut des tueurs aux JO
𝗗𝗘𝗨𝗫𝗜𝗘̀𝗠𝗘 𝗩𝗜𝗖𝗧𝗢𝗜𝗥𝗘 en 2 matchs pour nos Bleus qui font un grand pas vers la qualification en quarts de finale des JO ! 🙌
— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) July 27, 2024
🇫🇷1-0🇬🇳 | #FRAGUI | #Paris2024 pic.twitter.com/fHzh25Qt4U
En conférence de presse, Thierry Henry a mis les points sur les i. « Je suis content du résultat mais pas trop du contenu. Quand tu as les occasions et que tu joues un bloc bas, si tu les mets d’entrée, c’est un autre match. Mais quand tu les rates, malheureusement, tu te retrouves dans une situation où ils commencent à prendre confiance, à bien jouer, nous mettre en danger, mais on a eu des occasions assez franches. De temps en temps, on oublie de centrer en retrait, on termine mal. Quand je dis ça, je n’attaque personne. C’est juste que quand tu as les occasions contre un bloc bas, si tu ne marques pas tôt ça devient difficile. Il faut qu’on tue, sinon tu perds de l’énergie (...) Si on veut aller au bout, il faut tuer dans les deux surfaces et ne pas les laisser respirer. Quand tu veux aller chercher un titre, il faut apprendre à tuer », a prévenu le champion du monde 1998, qui sait qu'à partir des quarts de finale le niveau du tournoi olympique va singulièrement monter.