Depuis la diffusion du documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste », Pierre Ménès est au cœur de la polémique.
Dans un premier temps, Canal + a pris la décision de censurer une partie du documentaire de Marie Portolano en coupant des scènes de témoignage de la part de Pierre Ménès. Ces images ont finalement été diffusées en partie par C8 avant que le média Les Jours ne se charge de dévoiler quelques images embarrassantes pour Pierre Ménès. La polémique s’est intensifiée jeudi soir après qu’EA Sport ait officiellement annoncé que le journaliste ne serait plus aux commentaires du célèbre jeu FIFA. Canal + a par ailleurs annoncé l’ouverture d’une enquête interne. Productrice du documentaire diffusé sur l’antenne de la chaîne cryptée dimanche, Marie Portolano est sortie du silence via son compte Twitter afin de rappeler que l’idée de base n’était pas de mener une chasse à l’encontre de Pierre Ménès.
« En plus de donner la parole à des femmes courageuses, le but de ce documentaire était de mettre un terme à des dysfonctionnements et d’éveiller une certaine conscience collective. Or nous sommes en train de réduire ce combat et cette parole à un seul homme… » regrette la journaliste, qui vient de quitter Canal + pour M6, avant de poursuivre. « Ce n’est pas un seul homme le problème, mais le système qui a permis à quelques hommes d’agir ainsi pendant des années sans jamais être réprimandés. Et c’est ce système que l’on doit combattre. Le système qui a protégé, qui n’a pas voulu entendre. C’est ça le centre du débat. Je crois maintenant que tout le monde a compris. Le principal, c’est ce qui vient après. Tous ensemble ». Un tweet qui ne manquera pas de rappeler que Pierre Ménès n’est pas le nœud du problème et qu’il ne doit pas être l’unique cible des détracteurs après la diffusion de ce documentaires et les polémiques qui s’en sont suivies.