Depuis deux semaines, Pierre Ménès prend cher dans les médias. Certains estiment qu'il est désormais temps de solder les comptes du passé.
Nul ne sait si Pierre Ménès reviendra comme consultant du Canal Football Club, mais c’est une évidence, il peut actuellement compter ses amis. Depuis la diffusion du documentaire de Marie Portolano, et les révélations sur le comportement de Pierre Ménès à son encontre, la star de la chaîne cryptée fait l’objet de nombreuses attaques. Parti se mettre au vert afin de se « reposer », le sniper de Canal+ ne sera pas au CFC dimanche, et il se dit déjà qu’il ne sera pas là pour plusieurs semaines. Du côté de Maxime Saada, on a demandé une enquête interne sur les agissements de Pierre Ménès, et une décision sera prise en fonction des résultats. Mais du côté de la rédaction sportive de Canal+, certains estiment que l’heure est venue de tourner la page.
Dans son édition du week-end, Le Monde consacre un long article à Pierre Ménès. Et du côté de la Ligue 1, de nombreux présidents (anonymes) des clubs affirment ne pas pleurer de cette mise au placard, c'est aussi le cas du côté des salariés de Canal+, où nombreux sont ceux qui ne sont pas chagrinés. Revenant notamment sur le fameux CFC d’avril 2017, celui du retour de Pierre Ménès après sa grave opération, certains affirment que le show mis en place avait été mal vécu, tout comme l’émission 19H30 PM qui lui avait été « offerte » par les dirigeants de la chaîne cryptée. « En coulisses, les journalistes des sports grincent des dents. « On avait honte, comme plein de fois avec lui. Mais la direction était convaincue qu’il était indispensable », assure l’un d’eux. Et quand, en septembre 2017, la chaîne lui offre « 19 h 30 PM», une émission où il est entouré de femmes journalistes, c’est la désolation. « C’était tellement choquant pour nous», se remémore une fille de la rédaction », explique Le Monde. Autant de témoignages qui ne vont pas dans le sens d'un come-back de Pierre Ménès, même si Canal+ a récemment démontré qu'on ne lui imposera jamais aucun choix. Stéphane Guy et Sébastien Thoen peuvent en témoigner.