Licencié par France Télévisions après une enquête interne, Alain Vernon a réagi à cette décision avec une sortie pleine d'ironie.
Les confessions de Clémentine Sarlat avaient secoué le monde de la presse sportive au début du mois de juin, puisque la journaliste, avait expliqué avoir subi de nombreuses remarques sexistes allant jusqu'au harcèlement de la part de certains de ses collègues masculins lors de son passage à France Télévisions, alors qu’elle était co-présentatrice de l’émission classique de la chaine, « Stade 2 ». Ce week-end, France Télévision a frappé fort en renvoyant notamment trois de ses journalistes, dont l’un des rédacteurs en chef ainsi que l’une de ses figures historiques en la personne d’Alain Vernon, a révélé le JDD.
Entré dans la télévision publique à 1982, le journaliste de 64 ans avait tenté de minimiser les faits au début de l’enquête qui a entraîné l’audition de 115 personnes. « C’est une affaire très mal vécue. Un tissu de conneries, même si c’est son ressenti. Il y a une enquête qui n’a rien donné pour l’instant », avait assuré le journaliste à Sud-Ouest. Cette fois-ci, quelques heures après l’annonce de son licenciement, Alain Vernon a très brièvement évoqué sa situation avec une petite phrase pleine de sous-entendu, toujours pour Sud-Ouest. « Ravi d’être licencié pour servir la cause des femmes », a ainsi répondu, par sms, le journaliste sportif de France 2, qui, comme les deux autres salariés licenciés, estime avoir été victime d’un procès porté par un tribunal populaire, et d’une sanction exagérée se basant uniquement sur un témoignage, que les trois licenciés jugent même comme « mensonger » selon le quotidien régional.