Samedi, le média en ligne Les Jours dévoilait qu’au moins cinq journalistes du service des sports de Canal + étaient sur le départ. Mais cette fois, la chaîne veut obtenir des départs volontaires et négociés.
Ce n’est plus un secret, Canal + souhaite faire le ménage au sein des journalistes ayant affiché leur soutien à Sébastien Thoen ou à Marie Portolano après les accusations de l’ancienne chroniqueuse du Canal Football Club à l’égard de Pierre Ménès. Ce mercredi, Le Point apporte de nouveaux éléments. Et visiblement, ce sont cinq à dix journalistes du service des sports qui vont prendre la porte du groupe Vivendi dans les prochaines semaines. « Il va y avoir le départ de quelques journalistes qui vont bénéficier d'une clause de conscience améliorée. Ils partiront dans d'excellentes conditions » affirme une source au média généraliste.
« Selon nos informations, entre cinq et dix journalistes devraient bientôt quitter la chaîne via cette clause de conscience » précise le média avant de poursuivre, qui précise exactement ce qu'est la fameuse clause de conscient, une spécificité réservée au monde des médias. Disposition spécifique du droit de la presse, la « clause de conscience » permet à un journaliste salarié, quelle que soit sa fonction au sein de la rédaction, de quitter son emploi de sa propre initiative et sans préavis, tout en bénéficiant d'indemnités égales à celles qu'il aurait perçues en cas de licenciement puis en bénéficiant du chômage ».
Pierre Ménès toujours à l'écart
Reste maintenant à connaître l’identité des cinq à dix journalistes du service du sport concernés par ces probables départs volontaires. En parallèle, Canal + n’a toujours donné aucune nouvelle de Pierre Ménès, mis au repos depuis plusieurs semaines. Ecarté de l’antenne et donc privé de Canal Football Club après les accusations à caractère sexistes dont il a été la cible, le chroniqueur prend son mal en patience. Défendu par Maître Arash Derambarsh, qui est, lui, menacé de radiation du barreau, Pierre Ménès est dans l'attente d'une décision du groupe Bolloré, où son cas pose clairement un problème.