Le quotidien sportif a été la cible d'une attaque informatique, les pirates exigeant le paiement d'une rançon pour permettre à L'Equipe de pouvoir utiliser l'ensemble de ses outils techniques.
C’est l’hebdomadaire Le Point qui le révèle cette semaine, le travail des journalistes et du personnel du quotidien sportif L’Equipe a été très perturbé depuis plusieurs semaines suite à un piratage informatique d’envergure. Cette attaque a aussi visé d’autres entreprises du groupe Amaury, lequel possède notamment le Tour de France, le Marathon de Paris ou bien encore le Dakar. C’est fin février que ce problème majeur a été détecté, contraignant les dirigeants du média à stopper les mails ainsi que limiter le télétravail, les outils techniques destinés à cela étant devenus autant de menaces. De même, l’équipe du site internet a dû revenir sur une ancienne version de l’outil de publication, laquelle a été considérée comme plus sécurisée que celle utilisée en 2022. La situation était telle que la sortie du quotidien a été à sur la sellette. « Certains bouclages du quotidien ont été réalisés en soirée dans des conditions extrêmes. Les reporters à l'extérieur devaient envoyer leurs articles sur une boîte de réception de courriels unique spécialement créée pour l'occasion », a confié un journaliste de L’Equipe à Olivier Ubertalli, qui œuvre pour Le Point.
L'Equipe a décidé de porte plainte contre X
Le quotidien sportif "L’Equipe" victime d’un piratage informatique pendant plusieurs semaines - Des hackers ont infiltré des serveurs et ont réclamé une rançon https://t.co/19tTt8mix9
— Jean Marc Morandini (@morandiniblog) April 1, 2022
Le média précise que les dirigeants de L’Equipe ont alerté les service de l’état, puisqu’il s’agissait bien évidemment d’une attaque destinée à obtenir le paiement d’une « rançon », le quotidien sportif refusant de céder à ce chantage. Peu à peu, et après un énorme travail de nettoyage, la situation est presque revenue à la normale, et le groupe Amaury s’apprête à porter plainte contre X afin de ne pas en rester là. En interne, une réunion, demandée par le personnel, s’est tenue la semaine passée afin d’évoquer ce grave piratage, qui a eu des effets concrets sur le travail des journalistes, lesquels craindraient également que des données relativement confidentielles se promènent dans la nature.