Un peu plus de 2 ans et demi après avoir été viré de Canal+ pour un sketch corrosif, Sébastien Thoen revient sur la chaîne cryptée. A l'époque, Stéphane Guy avait été, lui aussi, licencié pour avoir soutenu son collègue.
En novembre 2020, la diffusion d’un sketch réalisé par Sébastien Thoen, Julien Cazarre et Thomas Séraphine avait eu des effets assez énormes. Dans cette parodie de l’Heure des pros, Sébastien Thoen jouait le rôle de Lionel Messiha, référence évidente à Jean Messiha, intervenant régulier de l’émission de Pascal Praud sur Cnews. Cette chaîne d’infos appartenant au groupe Bolloré, qui détient Canal+, où Sébastien Thoen présentait le Journal du Hard, la décision de virer ce dernier a été rapide. Mais dans la foulée de ce licenciement brutal, un autre allait encore faire plus de bruit, celui de Stéphane Guy. Celui qui était alors le commentateur vedette du football sur Canal+ envoyait un message de soutien à son ancien collègue en plein direct lors du match Montpellier-PSG, et il était limogé en pleine période de Noël et juste avant le Boxing Day dont il était le présentateur habituel. Un mouvement de colère éclatait alors au service des sports de C+, mais se calmait brutalement après que quelques têtes aient été coupées.
Canal+ a tout pardonné à Thoen
Deux ans et demi plus tard, Le Parisien annonce que finalement tout est pardonné, du moins pour Sébastien Thoen, une décision entérinée par Vincent Bolloré, et qui s’est concrétisée par la signature d’un nouveau contrat pour l'ancien enfant terrible. « C’est l’homme d’affaires en personne qui a validé cette réembauche. Le milliardaire a changé d’avis et apprécie à nouveau l’humour de Sébastien Thoen, qui a depuis trouvé refuge aux « Grosses Têtes » de Laurent Ruquier sur RTL. Vincent Bolloré a tout pardonné », explique le quotidien francilien, qui ne précise pas quelle émission sera confiée à Sébastien Thoen. Stéphane Guy, qui travaille désormais pour RMC, doit sourire jaune en apprenant cette information, lui qui a perdu son boulot pour avoir dit ce qu’il avait sur le cœur.