De retour sur le devant de la scène médiatique avec un nouveau projet digital, Pierre Ménès voit des révélations tomber sur l’enquête interne de Canal+ au sujet de ses agissements.
Un timing assez déroutant. Mais le média Les Jours, connu pour avoir déjà révélé la censure pratiquée par Canal+ pour tenter d’épargner son consultant vedette dans le documentaire où il était incriminé pour son comportement sexiste, dévoile que sept personnes auraient été victimes « d’agissements sexistes ou de comportements inappropriés » de la part de Pierre Ménès à Canal+. Jusqu’à présent, la chaine de Vincent Bolloré n’a jamais communiqué au sujet du résultat de cette enquête interne, ni même de la fin de sa collaboration avec son consultant. Ce dernier s’est en revanche un peu plus épanché sur la question, assurant notamment que l’enquête interne n’avait rien donné.
[Info @Lesjoursfr] L'enquête interne menée à Canal+ révèle que sept personnes se disent «victimes d’agissements sexistes ou de comportements inappropriés» de la part de Pierre Ménès. L'inspection du travail va saisir la justice.
— Les Jours (@Lesjoursfr) September 27, 2021
Par les @Garribertshttps://t.co/kIoeiaQMuR
Ce n’est pas le cas selon Les Jours, qui assurent que, après cette enquête, un signalement de l’inspection du travail a été effectué, et que la justice devrait donc être saisie. L’enquête interne lancée en avril dévoile que sept personnes, dont cinq femmes, se sont estimées victimes du comportement de Pierre Ménès. Douze personnes, sur les 30 personnes auditionnés dans le service des sports de Canal+, ont été témoins de faits commis par Pierre Ménès.
12 témoins de faits commis par Pierre Ménès
L’enquête a débouché en juillet dernier sur une réunion au cours de laquelle l’inspection du travail s’est saisie du dossier. Le cas de Pierre Ménès a ainsi été signalé et l’inspection du travail doit saisir le Procureur de la République pour poursuivre cette affaire. De quoi laisser la place à un éventuel procès, même si pour le moment, Pierre Ménès est parti à l’occasion d’un accord à l’amiable lui permettant de récupérer 500.000 euros pour la rupture de son contrat de consultant.