Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nanterre sur les agissements de Pierre Ménès lors de son passage à Canal+, pour harcèlement et agressions sexuelles.
Parti de Canal+ l’été dernier alors qu’il n’était plus à l’antenne depuis les témoignages effectuées au mois de mars par d’anciennes collègues à lui, Pierre Ménès avait trouvé un accord pour partir avec de copieuses indemnités selon ses dires. Une preuve selon lui que les reproches à son encontre étaient infondées. L’enquête interne chez Canal+ n’avait pas débouché sur un licenciement du consultant vedette de la chaine cryptée, mais la procédure a depuis continué. Le mois dernier, l’inspection du travail a ainsi effectué un signalement sur la base de ce rapport interne paru au moment du départ de Pierre Ménès. Ce rapport contenait 6 ou 7 accusations de harcèlement sexuel de la part des salariés de Canal+, des hommes et des femmes qui ont dénoncé le comportement de l’ancien journaliste à leur direction, dont Marie Portolano et Isabelle Moreau.
L’avocat de Pierre Ménès dénonce un acharnement
Selon BFM TV, le Parquet de Nanterre a décidé de se saisir de ce signalement pour lancer une enquête préliminaire au sujet des agissement de Pierre Ménès pendant sa période à Canal+. C’est la BRDP, la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes, qui sera chargée de mener à bien cette investigation, et savoir s’il y a matière à aller plus loin dans la procédure. Pour l’avocat de Pierre Ménès, c’est bien évidemment un énorme complot alors que Canal+ n’a rien à lui reprocher. « Canal +, après avoir pris en compte ce rapport interne a décidé de ne pas licencier pour faute grave Pierre Ménès et a conclu un accord transactionnel ce qui signifie que pour son propre employeur il n'a pas commis la moindre infraction. Le parquet de Nanterre réagit seulement et uniquement face à une forme de pression malveillante à l'encontre de Pierre Ménès », a assuré le représentant du consultant, pour qui cela représente de l’acharnement.
Une tempête de plus donc pour Pierre Ménès, qui sera aussi jugé le 8 prochain par le tribunal judiciaire de Paris pour une accusation d’agression sexuelle sur une hôtesse du Parc des Princes. Ce qu’il conteste vivement par le biais de son avocat.