Surpris en direct par les caméras de télé en train de cracher juste à la fin de la Marseillaise, avant le match Real-Barcelone, Karim Benzema a encore une fois fait l'objet d'une polémique. Même s'il semble évident que l'attaquant français a été maladroit, personne n'ose imaginer qu'il a fait cela de manière provocatrice alors qu'il savait que le monde entier aurait les yeux sur lui à cet instant précis. Pour Pascal Praud, tout ce qui a été dit ensuite, notamment par d'autres consultants, est excessif.
« Karim Benzema a fait ce que des milliers de footballeurs font avant, pendant, après un match. Et tous ceux qui disent autre chose ou instrumentalisent les images, sont des malfaisants.Je sais bien que l'heure est au buzz, aux polémiques futiles, aux histoires sans queue ni tête. N'étant pas un ange et ayant le goût de la provocation, il m’est arrivé (et il m'arrivera encore) de céder aux bons mots, d'attaquer un domaine avec mauvaise foi, de faire monter la mayonnaise.Mais il est des sujets sur lesquels je ne m'aventure pas. Dresser le procès de Karim Benzema parce qu'il aurait craché sur le sol à l'issue de La Marseillaise et que ce crachat montre son dégoût, son hostilité, sa défiance - que sais-je ? - à la France, n'est pas convenable. J'ose même dire que c'est indigne au vue de la période que nous traversons. Sous-entendre que Karim Benzema puisse brocarder l'hymne national, joué pour rendre hommage à 130 personnes mortes sous le feu des terroristes, est odieux (…) Je trouve dommage que samedi au Stade Santiago Bernarbeu, il n'ait pas entonné les paroles de Rouget de Lisle. S'il ne devait chanter qu'une seule fois Aux armes citoyens !, c'était précisément ce jour-là. Mais je déteste les fausses accusations (…) Me voilà dans un curieux rôle que je n'avais pas imaginé il y a un mois. En deux occasions, je me suis fait l'avocat de Karim Benzema. Sur l'affaire de la sextape comme sur cette ridicule polémique du faux crachat », écrit, sur son blog, le journaliste d’Itélé, clairement choqué.