Emission culte des passionnés de football à la radio, l’After Foot vient de fêter ses 15 ans avec toujours des audiences intéressantes.
Les coups de gueule se succèdent, les invités de prestige parfois, les débriefings endiablés, permettent à cette émission de trouver son public. Daniel Riolo en est certainement la figure la plus connue, lui qui n’hésite pas à effectuer des constats implacables sur les joueurs, entraineurs ou dirigeants du football français. Néanmoins, l’émission va de force devoir se renouveler de force la saison prochaine, avec le départ de Jérome Rothen, qui a obtenu le droit d’animer sa propre émission, et quittera donc la séance nocturne de RMC. Pas une surprise pour le polémiste vedette.
« Il n'a jamais caché son envie d'être la vedette d'un show. Il était comme ça joueur, il a cette volonté d'apprendre et d'avancer. Comment lui en vouloir ? Je veux juste l'encourager : "Vas-y, fonce ! Mais sois bon, entoure-toi bien et travaille !" Nous, on reconstruira, peut-être avec moins de consultants, on verra… », a lancé dans L'Equipe Daniel Riolo, qui lâche ainsi quelques indices pour le futur de l’After Foot. En effet, le journaliste ne cache que, malgré les présences régulières de Jérôme Rothen, Kevin Diaz ou Frédéric Piquionne, il apprécierait d’être entouré uniquement de journalistes de différentes générations, histoire de confronter les points de vue de manière encore plus spectaculaires.
« Pour la rentrée, j'aimerais bien qu'on revienne à l'ADN de l'émission avec une bande de journalistes. Il y a notamment de grandes chances que Florent Gautreau revienne. Thibaud Leplat, un mec intelligent qui écrit pour So Foot, a le profil. La nouvelle génération, oui, c'est utile... Un mec comme Houssem (Loussaïef, en charge des réseaux sociaux aujourd'hui), j'aimerais qu'il s'impose plus. J'aime aussi le jeune Walid Acherchour. La façon de voir le foot d'un mec de 50 ans et celle d'un mec de 20 ans est différente, ils doivent nous donner leur vision », a demandé un Daniel Riolo qui avoue être devenu un peu plus cynique avec l’âge, mais conserver néanmoins tout son mordant dans ses interventions.