Présidé par Karl Olive et managé par Jacques Vendroux, le Variétés Club de France est un club de football français rassemblant des personnalités médiatiques, d'anciens joueurs de football, mais également des politiciens, dont Emmanuel Macron. Le VCF organise des matchs caritatifs.
Ce lundi soir, Mediapart affirme que le journaliste d'Europe 1, figure légendaire du journalisme sportif français, aurait monté un petit business autour des matchs du VCF pour monnayer les invitations lors des repas d'après-midi organisée exceptionnellement à l'Élysée lorsque le chef de l'État participe à ces rencontres, comme cela a été le cas en mars dernier. C'est à travers une boîte de communication, Ventilo Sports, montée par le fils de Jacques Vendroux et celui de Dominique Rocheteau, que tout cela aurait été mis en place sans que l'on sache précisément combien retourne vers les associations auxquelles le Variétés Club de France vient en aide.
Le Variétés Club de @JacquesVendroux joue des matchs de charité avec Deschamps, Noah, Macron. @Mediapart révèle qu’une grande part de l’argent généré (sponsors, invitations payantes a l’Élysée) ne va pas aux démunis mais… au fils Vendroux https://t.co/USQZZ27Kuv
— Michael Hajdenberg (@mhajdenberg) May 20, 2024
« Outre la présence du logo de l’entreprise sur le maillot ou le short du match, les partenaires « premium » (25 000 euros) de l’événement ont en effet bénéficié de « deux places pour le dîner de Gala à l’Élysée », ainsi que « deux invitations pour participer à la collation d’avant-match avec les joueurs et officiels », « deux places dans le car des joueurs pour se rendre au stade puis au dîner », « deux accréditations bord de pelouse pour le match » et « deux maillots » souvenirs. Le nombre d’accès pour la soirée de l’Élysée était multiplié par deux pour les partenaires « officiels », à 50 000 euros. Enfin, les partenaires dits « majeurs » (qui ont payé 75 000 euros) se sont eux vus proposer « dix places » pour le dîner de la présidence », explique Mediapart, qui a contacté les responsables de l'agence Ventilo Sports pour évoquer ce dossier, mais n'a pas eu de réponse. De son côté, Jacques Vendroux a répondu à nos confrères : « On travaille avec qui on veut. Il est où est le problème ? On vole des gens ? On tue des gens ? »