La désormais très probable remontée de l’AS Monaco en Ligue 1 engendre déjà des vagues et du côté de la Fédération Française de Football on souhaite que cela se règle le plus sereinement possible. Sportivement, le club du Rocher n’a rien à se reprocher, mais c’est fiscalement que l’ASM est attendue au coin du bois. En accord avec la Ligue de Football Professionnel, les autres clubs français exigent que Monaco prenne un siège social dans notre pays afin de payer des taxes similaires. Et ce dossier coince évidemment, poussant Noël Le Graët à intervenir.
« Je vais discuter avec Monaco à partir de ce lundi soir ou mardi. On a une réunion importante jeudi, on verra. Il n’y a pas de pression des autres clubs. Ces derniers ont pris une décision qui correspond à des textes, Monaco en est conscient. On va voir, je vais ouvrir le dossier », a prévenu Noël Le Graët, qui sait que ce dossier est une bombe à retardement, puisque la France et Monaco ont des accords économiques et politiques de longue date et que la Principauté pourrait se fâcher très sérieusement si le monde du football voulait imposer sa propre loi.