Depuis plusieurs jours, un dossier paru dans France Football était censé ébranler l'organisation du Mondial 2022 au Qatar. L'hebdomadaire français épinglait la FIFA pour son attribution de la Coupe du Monde au pays du Golfe persique, sous fond de corruption et d'arrangements illégaux. Cela n'a pas empêché Karl-Heinz Rummenigge, président de l'Association européenne des clubs de football (ECA), de se rendre à Doha pour prendre la température d'un mondial qu'il annonce déjà flamboyant.
« Après avoir entendu la présentation du dossier, après avoir foulé sans doute le plus beau terrain qu'il m'ait été donné de voir au cours de ma vie (le Khalifa stadium de Doha, ndlr), nous avons une impression très positive sur l'organisation et les infrastructures de la Coupe du monde 2022. Mais la seule question à laquelle je ne peux répondre est celle de savoir quand ce Mondial débutera. Nous sommes au courant que Michel Platini, le président de l'UEFA, a estimé dans un entretien que nous devrions être ouverts à l'idée de déplacer ce Mondial de l'été à l'hiver, voire l'automne. La corruption ? Rien n'est prouvé. Selon mes informations, la commission d'éthique de la FIFA a ouvert une enquête, et je ne peux rien dire, je ne suis pas informé », s'est contenté de dire le président du Bayern Munich à l'issue de la dixième assemblée générale de l'ECA au Qatar, où il était accompagné par Jean-Michel Aulas.