Mis en retrait le mois dernier suite aux accusations de harcèlement, Noël Le Graët aura bien du mal à conserver son poste. Le président de la Fédération Française de Football ne devrait pas le rester très longtemps. Mais pas question pour lui de présenter sa démission malgré la pression du gouvernement et les conseils de son entourage.
Noël Le Graët se dirige lentement mais sûrement vers la sortie. Le président de la Fédération Française de Football, qui fait l’objet de plusieurs accusations notamment portées par d’anciennes collaboratrices, a dû accepter de se mettre en retrait le 11 janvier dernier. Une décision prise par le principal intéressé en concertation avec le comité exécutif de l’instance.
🇫🇷 Si Noël Le Graët, mis en retrait et visé par une enquête pour harcèlement sexuel et moral, n’entend pas démissionner, son entourage cherche à lui faire entendre raison.https://t.co/Mv9m6kNrpX
— RMC Sport (@RMCsport) February 1, 2023
On pouvait penser que le dirigeant commençait à se rendre à l’évidence. Et qu’il finirait par présenter sa démission tant souhaitée par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra. Mais ce n’est apparemment pas son intention. D’après les informations récoltées par la radio RMC, les personnes l’ayant contacté par téléphone ont senti un homme « malheureux » et conscient que « c’est la fin ».
Le comex va tenter de le convaincre
Il n’empêche que Noël Le Graët refuse catégoriquement de démissionner. Et ce malgré les tentatives de sa femme et de ses deux filles pour le convaincre d’abandonner. Obstiné, le patron du foot français, actuellement remplacé par Philippe Diallo à la tête de la 3F, prépare sa défense avec ses avocats après la réception du rapport de l’audit sur les dysfonctionnements au sein de l’instance.
A noter que le prochain comité exécutif de la Fédération Française de Football est programmé le jeudi 9 février, date à laquelle certains membres du comex espèrent eux aussi convaincre Noël Le Graët de démissionner. Pour rappel, le Breton a toujours démenti les accusations à son encontre alors que le parquet a ouvert une enquête pour « harcèlement moral et sexuel ».