A l’occasion des Jeux Olympiques de Tokyo qui débuteront le mois prochain, le comité d’organisation a annoncé des mesures aussi strictes qu’étonnantes. Ces décisions concernent les spectateurs qui ne seront pas autorisés à mettre de l’ambiance autour des compétitions.
A un mois de l’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo, les organisateurs ont déjà calmé tout le monde. Il faudra vite oublier les stades pleins et le retour des bonnes atmosphères après l’Euro. Car au Japon, « l'ambiance festive devra être supprimée ! ». C’est effectivement l’annonce de Seiko Hashimoto qui n’a pas l’intention d’imiter ce que l’on aperçoit actuellement sur notre continent. « En Europe, les sites sont pleins de célébrations. Malheureusement, nous ne serons peut-être pas en mesure de faire la même chose », a prévenu la présidente du comité olympique, dont les mesures risquent d’en choquer plus d’un.
En effet, les spectateurs seront autorisés à applaudir, mais sans acclamer les athlètes ni « entrer en contact direct avec d'autres spectateurs ». Il leur sera également interdit de demander des autographes, « d'exprimer (leur) soutien verbal », d’agiter une serviette ou de se manifester à travers « une quelconque forme d'acclamations susceptibles de créer un attroupement ». Et alors que les événements sportifs l’autorisent actuellement au Japon, l’alcool sera banni des tribunes « pour atténuer autant que possible les préoccupations du public ». Autant dire que l’ambiance ne sera pas très joyeuse durant ces Jeux Olympiques. Ce que l’organisation assume totalement.
La Japon veut rassurer sa population
« Les gens peuvent ressentir de la joie dans leur coeur, mais ne peuvent pas être bruyants et doivent éviter les foules, a insisté Seiko Hashimoto. Nous déployons beaucoup d'efforts pour trouver une nouvelle façon de célébrer. » Ainsi, Tokyo espère mettre en avant les « vraies valeurs » des Jeux Olympiques étant donné que « certains se sont inquiétés » que l’événement soit « devenu si massif ». Pour rappel, seuls les spectateurs japonais auront accès aux sites, contraints de respecter une jauge de 50 % et une limite de 10 000 personnes au maximum. Une manière de rassurer la population inquiète à l’idée d’organiser une telle réunion en pleine crise sanitaire.